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[Cyclisme] Michel Ries : «Cela me donne de la motivation pour le futur»


Michel Ries va se reproser après ce Tour d'Italie, et décider ensuite avec son équipe de la suite de son programme.

Michel Ries revient sur le Tour d’Italie qu’il est parvenu à boucler à la 25e place au classement général final.

C’est hier soir que Michel Ries (26 ans) a regagné le Luxembourg. Auparavant, il est revenu sur son joli Tour d’Italie bouclé en 25e position. Le grimpeur de l’équipe Arkéa-B&B Hotels a passé un cap.

Comment vous sentez-vous après ces trois semaines de course?

Michel Ries : Je suis forcément fatigué et je suis très content d’être arrivé à Rome. Les derniers jours, j’ai ressenti de la fatigue, donc j’ai un sentiment de satisfaction.

L’avant-dernière étape, samedi, entre Navara et Fossano semblait particulièrement éprouvante…

Oui, c’était vraiment dur. La veille, je me sentais bien, mais c’est vrai que samedi, j’ai commencé à ressentir une grosse fatigue. J’ai eu un coup de moins bien, j’ai ressenti l’accumulation de tous les efforts et j’avais atteint mes réserves. J’étais content d’être arrivé à Rome pour la dernière étape.

Quel bilan dressez-vous de ces trois semaines de course?

Un bilan plutôt positif. Il m’a manqué un top résultat sur une étape, mais globalement, je suis satisfait de ma performance. J’ai passé un cap sur ces trois semaines.

J’ai réalisé que sur ce Giro et sur les étapes de montagne, j’ai pu me retrouver avec les meilleurs grimpeurs. C’est un très bon signe pour moi et cela me donne de la motivation pour le futur. C’est une belle satisfaction après beaucoup de travail et de préparation.

Lorsqu’on regarde le classement général, vous êtes 25e et vous êtes entouré de bons coureurs?

C’est vrai, mais le classement général n’était pas forcément un objectif pour moi, comme pour les coureurs qui m’entourent dans ce classement.

C’est en montagne où j’ai pu me situer. J’étais régulier et je n’ai pas eu de grands trous

Cela donne néanmoins une petite indication…

C’est vrai, lorsqu’on regarde les coureurs qui sont autour de moi, c’est intéressant. C’est surtout en montagne sur certaines étapes, où j’étais content de me retrouver en assez bonne position. Mais il y a eu des étapes, où je n’ai pas essayé de suivre et où j’ai perdu un peu de temps, car le classement général n’avait jamais été un objectif. C’est en montagne où j’ai pu me situer. J’étais régulier et je n’ai pas eu de grands trous.

Tadej Pogacar a survolé le Giro de manière impressionnante. Qu’en avez-vous pensé?

Tout le peloton a été impressionné par lui. On connaissait sa classe et ce n’est pas une surprise. Pour nous, c’est un plaisir de courir avec un coureur comme ça.

C’est déjà l’un des meilleurs coureurs de l’histoire du cyclisme. Tout le monde a beaucoup de respect pour lui et on peut se montrer heureux de courir avec lui.

Tadej Pogacar est le meilleur. Il est là pour gagner, pas pour faire des cadeaux aux autres

Vous pensez qu’il aurait pu se montrer moins gourmand et laisser l’une ou l’autre étape à des coureurs d’autres équipes, comme cela se fait parfois?

Ce n’est pas mon avis, c’était le coureur le plus fort et j’aurais même compris qu’il remporte une 7e ou une 8e étape. D’ailleurs, il en aurait pu en gagner une ou deux de plus s’il l’avait désiré. C’est logique de remporter six étapes dans son cas, il est le meilleur.

Il est là pour gagner, pas pour faire des cadeaux aux autres. C’est vrai que pour nous autres, nous n’avons pas trop de chance de gagner des succès d’étapes, mais c’est la loi du sport. Nous ne sommes pas là pour avoir des cadeaux. Il faut se battre avec les meilleurs.

D’ailleurs, en ce qui vous concerne, vous connaissez bien Tadej Pogacar que vous côtoyez depuis les espoirs (en 2018, Michel Ries avait terminé dixième du Tour de l’Avenir alors remporté par le Slovène, après être resté deuxième derrière lui jusqu’au matin de la dernière étape)…

On a fait toutes les catégories de jeunes ensemble. Il a toujours été un très bon coureur. Je me répète, cela fait plaisir de l’avoir souvent croisé sur beaucoup de courses tout au long de ma carrière.

Quelle sera la suite de votre saison après le repos qui va suivre?

Oui, je vais d’abord me reposer, car j’en ai besoin. La suite, jusqu’au championnat national (le 23 juin à Harlange), n’est pas encore déterminée. Je vais donc d’abord me reposer et échanger avec l’équipe. La question reste ouverte, mais ce sera décidé dans ces prochains jours.

«J’étais content d’être arrivé à Rome pour la dernière étape», explique Michel Ries.

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