Face à la montée de la violence verbale ou physique contre le personnel des transports publics, un petit rappel s’impose.
Les responsables des transports publics s’étaient donné rendez-vous jeudi à Luxembourg, au funiculaire de l’arrêt ferroviaire Pfaffenthal-Kirchberg, le temps d’une photo symbolique. Pour la Journée nationale dédiée au respect dans les transports en commun, ils ont arboré une banderole portant ce message : «Le respect, c’est simple comme bonjour». Une façon de rappeler qu’à bord des trains, des autobus ou du tram, le respect du chauffeur et des autres voyageurs est la meilleure conduite.
Si la majorité des trajets se déroulent sans incidents, certains sont marqués par de la violence verbale, voire physique à l’égard du personnel. Une tendance en hausse ces dernières années, qui avait notamment mobilisé les conducteurs du réseau TICE lors d’un piquet de protestation, après trois agressions en novembre dernier. «Le respect, en tant que valeur sociale fondamentale, nécessite un engagement collectif constant. Chacun a un rôle à jouer», rappellent les acteurs impliqués. «Il n’est pas nécessaire d’être un superhéros pour donner le sourire au personnel des transports en commun ou aux autres usagers : un simple bonjour suffit», ajoute la ministre de la Mobilité, Yuriko Backes.
En tant que service élémentaire et politesse il devrait être normal de la part des chauffeurs de bus d’ouvrir les portières aux arrêts! On dirait que pour certains c’est trop fatiguant .