Respectivement battus à Wiltz et à domicile par Strassen, le FCM et le Marisca ont manqué l’occasion de prendre leurs distances avec les deux relégables, eux aussi battus.
Wiltz – Mondercange (2-1)
Après leurs succès précieux et inespérés du weekend passé, les deux entraîneurs avaient appliqué la consigne du «never change a winning team». Et Wiltz semble vouloir refaire le coup d’il y a une semaine, en prenant à la gorge son adversaire du jour. A la 3e, une longue passe aérienne arrive dans le couloir gauche chez Klump, auteur d’un raid solitaire et d’un centre pour Schroeder qui, faute
d’opposition n’a aucun soucis à tromper Husovic (1-0, 3e). L’équipe locale, qui garde la maîtrise, aurait dû augmenter le score quand Konte perd le ballon face à Gorny au milieu du terrain (18e). Mais en route vers le 2-0, l’attaquant wiltzois pousse le ballon trop loin et Husovic, sorti loin de sa cage, peut aisément s’en emparer. Et puis une sorte de torpeur envahit les acteurs jusqu’à la pause.
A peine revenu des vestiaires, Klump, bien servi par Saïdi, rate l’immanquable à cinq mètres. Et Mondercange dans tout cela? Transparents, fébriles et stériles, les visiteurs, inoffensifs passent jusque là complètement à côté du match. Mais comme Wiltz a manqué d’opportunisme devant le but adverse, l’issue du match reste indécise à l’heure de jeu. Si Delgado perd encore son duel contre Schon (70e), Mondercange va ainsi égaliser par un coup de tête de Carlak sur centre d’Alunni (1-1 73e). Mais peu après, Jasarevic est fauché dans la surface et Klump
transforme le penalty (2-1, 78e). Wiltz s’est fait peur, mais remporte finalement le match contre un adversaire qui n’a pas su réitérer sa prestation d’il y a huit jours.
Georges Bassing
Mersch – Strassen (2-3)
Si Mersch se bat toujours pour son maintien et avait urgemment besoin des trois points, Strassen n’a plus grand-chose à jouer en championnat, et doit principalement se focaliser sur sa demi-finale de coupe la semaine prochaine face au Swift, ce qui explique que l’UNA se présente à Mersch avec une équipe largement remaniée. L’entraîneur de Strassen, Vitor Pereira, dit à ce sujet : «Nous avons su gérer notre groupe, nous avons fait jouer des joueurs qui jouaient moins d’habitude, et remplacé en match ceux qui doivent jouer en coupe dans trois jours.» Le début de match manque d’intensité, beaucoup de déchets et de fautes dans le jeu, et aucune dangerosité. Puis les joueurs de Mersch prennent le contrôle du match, mais leurs nombreuses tentatives ne sont pas dangereuses pour le gardien visiteur.
À la demi-heure de jeu, un pénalty est sifflé pour Mersch, après une faute de Baiverlin sur Bresch. Le capitaine s’occupe de le tirer, mais sa tentative est arrêtée par Lopes, qui plonge parfaitement à sa gauche. À la 37e minute, Mersch prend tout de même l’avantage. À la suite d’un centre de Held, Esteves prolonge la balle de la tête pour Varela, et son coéquipier lobe Lopes en pivot (1-0). Au retour des vestiaires, Mersch va même aggraver le score. Après un ballon lancé dans la surface de Strassen, Lopes arrive à faire une première parade, mais la balle revient sur la tête de Fall, qui convertit dans le but vide (2-0, 64e).
Alors que les Merschois voyaient la victoire se dessiner, Strassen obtient à son tour un penalty, et il est converti cette fois : Azong prend Boussong à contrepied et réduit l’écart à un quart-d’heure de la fin (2-1, 73e). Pourtant rapidement réduits à dix dans la foulée après l’exclusion de Lahrach, es visiteurs obtiennent un nouveau penalty, après une faute de Boussong sur Ragnell. Azong s’en charge une nouvelle fois et marque avec un tir au milieu du but (2-2, 85e). Strassen est revenu au score et ce n’est pas fini : à la toute fin des arrêts de jeu, Azong, lancé en
profondeur sur une contre-attaque, centre pour Sacras, qui ne laisse aucune chance au gardien et qui donne finalement la victoire
aux siens (2-3, 90+6).
Alessio Frappini