L’arrivée du printemps et les premières naissances d’animaux sont proches. Lors de promenades, les passants peuvent voir de jeunes animaux sauvages seuls, mais ce n’est pas pour autant qu’ils sont en danger. Le Centre de soins rappelle le protocole pour repérer ceux qui ont le plus besoin d’aide.
Malgré les températures froides sur le pays ces derniers jours, le printemps arrive et avec lui les premières naissances et éclosions d’animaux. Lors de promenades, il n’est pas rare de croiser de jeunes animaux sauvages. La plupart des passants lorsqu’ils croisent un bébé seul pensent qu’il est orphelin et en danger et le ramène au Centre de soins pour la faune sauvage.
L’administration de la nature et des forêts rappelle qu’il ne faut pas agir immédiatement et prendre les animaux avec soi. Pour mieux comprendre à quel moment s’alerter, le Centre de soins donne une marche à suivre pour traiter correctement les jeunes animaux.
Si un promeneur croise un animal sauvage seul, il faut le laisser et ne pas le toucher. Il n’est pas rare que les mères ne viennent rechercher leurs progénitures qu’une fois par jour pour les nourrir. Il en va de même pour les oisillons pour qui les premiers vols peuvent être compliqués. Ce n’est pas parce qu’ils sont seuls au sol qu’ils sont nécessairement en danger.
Seulement si le jeune est visiblement blessé, c’est-à-dire que du sang est apparent, qu’il est entouré de mouches ou qu’un de ses membres est fracturé, alors il faut le ramener au Centre de soins. En cas de doute, le site internet du Centre indique les cas particuliers pour tous les animaux que l’on trouve sur le territoire.
L’administration de la nature et des forêts répète également aux passants de ne pas se mettre en danger eux-mêmes pour tenter de sauver des animaux, notamment dans des zones de forte présence de voitures ou situées en hauteur.
Attention aussi aux réactions des jeunes animaux lorsque les passants les manipulent : évitez les griffures ou morsures !