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Mort d’Émile : la randonneuse qui a retrouvé le crâne raconte sa macabre découverte


(Photo : Le Républicain Lorrain)

La randonneuse qui s’est trouvée nez à nez avec le crâne du petit Émile, le 30 mars, s’est confiée au micro de BFMTV. Elle y décrit sa réaction après sa macabre découverte.

Elle a été à l’origine, sans même le vouloir, de l’avancée la plus spectaculaire de l’enquête sur la disparition du petit Émile, recherché depuis juillet. La randonneuse qui a retrouvé, le 30 mars dernier, les ossements de l’enfant s’est confiée au micro de BFMTV.

Ce jour-là, la retraitée, âgée d’une soixantaine d’années, décide de partir se balader malgré « beaucoup de vent ». Habituée à emprunter des parcours différents, elle prend ce chemin « qu’elle n’avait pas pris depuis longtemps » avec du dénivelé, habituellement fréquenté, « mais surtout en été ». Quand soudain, au milieu du chemin, elle fait la macabre découverte, à 1,7 km du Haut-Vernet, lieu de la disparition de l’enfant.

« Je pleure, puis je me calme »

Devant elle, un crâne qu’elle décrit « blanc, tout propre », dont seules les « dents du haut » sont restantes. Rapidement, elle comprend qu’il s’agit du petit Émile. « Je pleure, puis je me calme », se souvient-elle.

Comment réagir face à une telle situation ? La randonneuse, n’ayant pas de téléphone portable, décide de ramasser le reste de l’enfant à l’aide de deux sacs plastiques, en prenant garde à ne pas y poser les doigts, afin de ne pas brouiller les pistes des enquêteurs. Avant de quitter le lieu, elle dresse un repère qui lui servira pour indiquer le lieu aux enquêteurs.

Une fois rentrée chez elle, celle qui se dit « épuisée mentalement et physiquement par tout ça » appelle la gendarmerie pour leur faire part de sa trouvaille. Rapidement, les enquêteurs l’interrogent puis procèdent, le lendemain, à une perquisition de son domicile.