Samedi, les têtes couronnées remettront leurs gants pour la huitième édition du Kings of Muay Thai, au hall omnisports de Hollerich.
Depuis le hall de Hollerich, difficile d’imaginer qu’aura lieu ici un gala de muay thai, ou boxe thaïlandaise. En effet, les lieux sont déserts et silencieux, un contraste notable avec l’ambiance qui accompagne un tel événement. Samedi, à partir de 18 h, aura pourtant lieu la huitième édition du Kings of Muay Thai (KOMT) organisée par le club luxembourgeois Sandsak Muay Thai et rassemblant des boxeurs issus du Luxembourg, de Belgique, de France, mais aussi venus de Thaïlande. « Deux combattants thaïlandais sont arrivés au Luxembourg, mardi, pour combattre lors de notre gala », explique Éric Kadouche, entraîneur et fondateur du club à l’origine du KOMT.
Il s’agit de Chatchainoi Sit Benjama, qui avait déjà montré la supériorité thaïlandaise lors de la septième édition, et de Diesellek Topking, l’un des meilleurs combattants de sa catégorie au royaume du Siam.
Au total, ce seront 17 combats qui auront lieu tout au long de la soirée, avec huit combats amateurs, cinq semi-professionnels et quatre professionnels. Parmi les combattants, nous retrouverons un jeune habitué du KOMT, Prince Junior, du club Sandsak. Il affrontera le Français Thibaut Barabinot, mettant sa ceinture KOMT en jeu avec, pour ambition, de passer en classe A, la classe professionnelle.
Mais au KOMT, les reines sont également mises à l’honneur, avec deux combats. Le premier opposant l’Allemande Yasmin Colak à la Française Cindy Silvestre, qui a déjà plusieurs titres français à son palmarès, le second mettant face à face deux Françaises, Julie Burton et Jennifer Colomb. Reste à savoir qui seront les reines du bal.
Attirer aussi les néophytes
Alors que la septième édition avait rassemblé environ 1 200 personnes, Éric Kadouche s’attend à la même affluence samedi. « Mon désir est de rester dans la continuité. Ce que je pourrais attendre de plus? Attirer davantage le public luxembourgeois. À part les Luxembourgeois qui pratiquent eux-mêmes la boxe thaïlandaise, ce sport n’est pas vraiment connu du public grand-ducal. »
Contrairement aux danses et musiques thaïlandaises qui accompagnaient les éditions précédentes, samedi, l’ambiance sera plus street, avec des défilés de streetwear, un stand de démonstration de tatouage… « Il faut essayer de nouvelles choses. Ce sont souvent les mêmes combattants qui reviennent, le même public qui nous reste fidèle, nous ne pouvons donc pas toujours présenter les mêmes animations, il faut varier pour les gens. »
Rendez-vous donc samedi pour découvrir quels seront les combattants qui auront défendu au mieux leur couronne jusqu’au son de cloche libérateur.
Déborah Collard