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[BGL Ligue] Antoine Mazure : «Il nous faut dix victoires en dix matches»


D'après Antoine Mazure, a défaite cruelle à Rosport n’a rien enterré des ambitions du Progrès en championnat. (Photo : mélanie maps)

La défaite cruelle à Rosport (3-1), dimanche, n’a rien enterré des ambitions du Progrès en championnat, assure Antoine Mazure, son attaquant.

L’objectif avoué du Progrès, depuis le début de saison, c’est l’Europe et rien d’autre. Mais son comité en revient souvent à ce constat que le club n’a plus gagné depuis longtemps. Et qu’un titre serait le bienvenu. D’où la question : avez-vous tiré un trait sur le titre de champion en prenant dix points de retard sur Differdange, le leader ?

Antoine Mazure : Non, je ne pense pas ! On sait que ce sera compliqué désormais parce qu’on n’avait déjà plus trop le droit de faire un faux pas et on l’a fait… Mais il y a encore beaucoup de confrontations directes et si nous on ne commet plus de faux pas, il nous restera à espérer que d’autres en feront… Mais on a toutes les capacités pour finir en boulet de canon.

Donc il n’est pas encore temps de mettre tous les espoirs de titre sur la Coupe ?

Pas du tout! On reste totalement concentrés sur les deux compétitions, même s’il est évident que ce serait a priori plus simple d’obtenir un titre via la Coupe.

Ne pas faire l’Europe, ce serait…

… ce serait une contre-performance de ne pas en être. On a un bon effectif, on a de bonnes conditions de travail. Et pour faire progresser le projet encore davantage, il faut disputer l’Europe.

En général, quand le printemps arrive, il est de bon ton de chercher à estimer les chances qu’a la quatrième place, que vous occupez actuellement, d’être européenne. Et puisque le Swift, Differdange et vous êtes encore qualifiés en Coupe, pour les 8es

Bien sûr qu’il est possible d’être européen via la quatrième place, mais nous on ne compte pas là-dessus parce que pour le moment, elle ne l’est pas. Ce qu’on veut faire, c’est gagner la Coupe et passer devant toutes ces équipes au classement.

Il y a un Differdange – F91 en championnat, samedi. Ce serait quoi le résultat idéal pour le Progrès ?

Je vais sûrement vous faire la même réponse que le coach : il faut déjà qu’on gagne notre match! Mais c’est vrai que s’ils font match nul, on pourra reprendre deux points aux deux. On ne cherche pas à se dire « gagnons des points sur le leader » ou alors « gagnons des points sur une équipe qui est sur le podium ». On croit encore au titre. Il reste trente points à prendre et on peut les prendre.

On n’a plus le droit d’avoir des jours sans. Il nous faut dix victoires en dix matches

Mais cette saison, vous avez été battu à Schifflange, à Käerjeng, à Rosport… N’est-ce pas compliqué de postuler à quoi que ce soit avec cette petite accumulation de contre-performances ?

On a fait trop d’erreurs sur des matches à notre portée. Et c’est ça qu’il faudra corriger. Je ne sais pas pourquoi on n’arrive pas forcément à imposer notre tempo dans ce genre de matches, mais on n’a plus le droit d’avoir des jours sans. Il nous faut dix victoires en dix matches.

La fin de saison vous verra opposés à Differdange et au F91. N’avez-vous pas peur que cela arrive trop tard, qu’il serait mieux de pouvoir envisager de leur mettre bien plus tôt la pression ?

Non, non! Ils ont encore des confrontations directes avant de nous rencontrer. On pourrait les reprendre et en profiter pour s’offrir de sacrées finales en fin de championnat.

Et vous, personnellement, estimez-vous être dans le rythme qu’il faut pour faire basculer Niederkorn du bon côté ?

J’ai un rôle un peu différent cette saison et j’espère courir au maximum et me dévouer pour l’équipe. Même si mes statistiques pourraient être meilleures. Il faut que je travaille sur mes derniers choix devant le but.