[BGL Ligue] Swift : après la sale semaine, le mauvais résultat

Hesperange, au terme d’une semaine agitée en coulisses, a failli perdre d’entrée sur sa pelouse, contre un Pétange résistant alors qu’il a été mené deux fois par le champion en titre.

Entre un Swift qui s’est sciemment privé jusqu’à la fin de saison de ses expérimentés Couturier et Stolz et un Pétange qui a perdu pas mal d’atouts offensifs (Abreu et Teixeira), la rencontre n’a pas atteint des sommets de spectacle et c’est un pénalty de Holzhauser passé sous la main de Barrela (1-0, 23e) qui a permis de débloquer le score dans une première période avare en situations chaudes.

Chacune des deux équipes a pourtant eu son gros moment chaud. Une perte de balle de Simoes aux 40 mètres est exploitée au mieux par le Titus qui se retrouve devant le but en trois passes mais sur le caviar de Merk, Benteke, seul plein axe au point de pénalty, rate totalement son plat du pied qui file à côté (28e). Pétange a raté l’égalisation? Le Swift va rater le break : au bout d’un exploit individuel de Baayou, qui efface quatre joueurs à coups de crochets, Deville est trouvé de l’autre côté de la surface. Il bat Barrela du plat du pied mais M. Sarr, replié, dégage devant sa ligne (32e).

Holzhauser s’autorise un doublé d’entrée… mais Fuss lui répond

On reste dans le terre-à-terre au retour des vestiaires.  Un terre-à-terre de qualité, certes, mais du terre-à-terre quand même. Et alors que le Titus va revenir sur un but un peu gag à la 59e, quand Dupire ne parvient pas à capter une frappe des vingt mètres avec rebond de Muratovic et que Laukart, en embuscade, pousse au fond (1-1), le Swift va reprendre instantanément les devants sur un pion bien plus fou. Holzhauser est excentré sur la ligne de touche pour frapper un coup-franc à 25 m. Barrela ne voit pas le coup venir : l’Autrichien enveloppe directement au deuxième poteau et le lobe (2-1, 61e).

Hesperange n’arrive alors toujours pas à mettre la main sur le jeu comme il le devrait ou il le pourrait. Et le Titus va profiter d’une nouvelle opportunité pour faire mal alors qu’il n’a pas eu non plus des milliers d’occasions à se mettre sous la dent. Osmanovic se retrouve sur la ligne de corner pour centrer en retrait. Fuss enchaîne un joli contrôle orienté avec un plat du pied puissant (2-2, 69e). À ce moment-là, Differdange est loin devant face au Racing, le F91 mate le Fola et le Progrès fait le bon coup à Mersch. Et ça peut pourtant être pire : Fuss, à la 84e, expédie un missile en lucarne opposée sur un ballon qui traîne dans la surface (2-3, 84e). Merk, en contre, va encore toucher le poteau (90+3) juste avant que Morabet ne sauve son équipe d’un geste fou sur une demi-volée à mi-distance avec un Barrela trop avancé (3-3, 90+4). Cela a failli être une grosse claque, c’est juste une piqûre de rappel.

Julien Mollereau