L’institut de statistiques revoit ses prévisions sur l’inflation à la baisse et annonce une seule indexation en 2024 à laquelle s’ajouterait un nouveau paiement au 3e trimestre 2025.
Avec 3.5% sur un an en janvier 2024, l’inflation au Luxembourg a ralenti bien plus rapidement que l’avait prévu le Statec à la fin 2023. En conséquences, l’institut de statistiques abaisse à 2.2% sa prévision d’inflation pour cette année et prévoit une tranche indiciaire seulement au dernier trimestre 2024. Idem pour 2025, où un nouveau paiement aurait lieu au 3e trimestre, en raison de la levée des boucliers tarifaires qui conduirait à un ajustement haussier des prix du gaz et de l’électricité poussant l’inflation à 3.3%.
Pour 2024, cette tendance s’explique par la baisse du prix des produits pétroliers (-4.4% en janvier, contre +3.9% un an plus tôt) couplée au ralentissement graduel de l’inflation sous-jacente qui s’affiche à 4% en janvier (contre 4.8% un an plus tôt). Aussi, le mois de janvier a été marqué par une inflation alimentaire au plus bas depuis les 19 derniers mois et par un léger récul des prix des services (4.7%, soit une baisse de 0.1 point de % par rapport à décembre), une première depuis un an. Des tendances similaires se constatent à l’échelle de la zone euro où l’inflation est en net recul atteignant 2.8% en janvier (contre 8.6% un an plus tôt).
À quoi s’attendre pour 2025
D’après les principales institutions internationales, cette tendance devrait se poursuivre en 2025 dans la zone euro. Les dernières prévisions du Fonds monétaire international, de la Commission européenne et de l’OCDE tablent, en moyenne, sur une progression des taux d’inflation en zone euro de 3.1% en 2024 et de 2.3% en 2025.
Pourtant le Luxembourg pourrait passer à côté cette diminution de l’inflation, si le bouclier sur le prix de l’énergie venait à être démantelé. Les mesures prises dès 2023 pour contenir les prix de l’énergie s’appliquent jusqu’au 31 décembre 2024. À partir de janvier 2025, et en l’absence de mesures additionnelles, les prix à la consommation devraient connaître un ajustement à la hausse, en particulier ceux de l’énergie.
En 2025, le Statec prévoit ainsi une hausse du prix du gaz et de l’électricité de respectivement 17% et 60%. Cette prévision découle directement de l’évolution des prix sur les marchés dérivés et du mode d’approvisionnement des fournisseurs d’énergie au Luxembourg. L’institut de statistiques rappelle « que les anticipations de prix des marchés sont volatiles et ainsi les prévisions qui en découlent à l’horizon 2025 sont à considérer avec prudence. »
Deux scénarios alternatifs
Comme à l’accoutumée, deux scénarios alternatifs sont établis à partir des déviations historiques des tarifs de l’électricité, du gaz et du prix du Brent (ce dernier se répercutant sur les prix du diesel, de l’essence et du mazout de chauffage). Tenant compte des mesures en place, les scénarios haut et bas pour l’électricité et le gaz ne sont considérés que pour l’année 2025. Le scénario haut suppose qu’en 2025, le gaz, l’électricité et le Brent connaîtraient des hausses de respectivement 37%, 93% et 2%. Le scénario bas anticipe une augmentation plus faible du prix du gaz (+10%), de l’électricité (+47%) et une légère baisse du prix du Brent (-2%) en 2025.
Le scénario bas prévoit une indexation au 4e trimestre 2024, mais n’anticipe aucune nouvelle indexation en 2025. Le scénario haut anticipe une nouvelle indexation au 3e trimestre 2024, suivi de deux indexations en 2025 : au 2e trimestre et au 3e trimestre.
Pure manipulacion. Il faut augmenter les salaires plus petites bien comme les pensions.. Pour ca marcher bien il faut que les politicians et foncionaires locaux et europeenes voyent leurs salaires reduit au niveux du salaire minimum et bien sur pas des subsides.