Une candidate lorraine fait partie de la nouvelle saison de Koh-Lanta ‘’Les chasseurs d’immunité’’. Mégane, Messine de 28 ans, a troqué son job de commerciale dans une concession automobile du Luxembourg, pour partir sur l’île de Luçon, aux Philippines, sans confort ni nourriture. Le premier épisode est diffusé mardi 13 février sur TF1. Rencontre en avant-première.
Mégane, participer à Koh-Lanta, c’est un rêve depuis toute petite ?
Oui, à Talange, tout près de Metz où j’ai grandi, c’est le programme culte qui réunissait toute la famille devant la télé. Alors je vous laisse imaginer quand ils ont appris que j’étais sélectionnée… Ça a été une explosion de joie, tout le monde était très ému et très heureux pour moi.
Comment s’est passée la sélection ?
C’est la troisième fois que j’envoyais un dossier de candidature et j’ai essayé de mettre le paquet sur ma personnalité. Ensuite, les rendez-vous se sont enchaînés : par téléphone, en visio, puis en réel. A chaque validation, c’était l’euphorie ! A la fin, après les ultimes tests médicaux et physiques, j’ai pleuré de joie.
La diffusion du premier épisode approche. On se sent plus stressée maintenant ou lorsqu’on débarque sur l’ile ?
En ce moment, c’est clair ! Quand on arrive sur l’ile, c’est l’excitation totale, c’est magique ce qui nous arrive. D’ailleurs, j’ai vraiment réalisé que j’étais dans Koh-Lanta seulement quand j’ai entendu Denis Brogniart, mon idole !
Vous avez longtemps fait de la natation étant jeune, ça va faire partie de vos points forts durant l’aventure ?
Oui, j’ai clairement misé dessus. La natation, j’ai commencé à l’âge de 5 ans à Hagondange, j’ai même enchaîné avec sports-études. Mais j’ai dû arrêter suite à des blessures. Quand j’ai appris ma sélection, je me suis ré-entraînée très sérieusement, en alternant avec de la musculation. Après, je suis quelqu’un de très sociable, forte aussi mentalement, donc mes atouts n’étaient pas que sportifs. Et ça c’est très important dans Koh-Lanta.
Une revanche à prendre sur un poisson-clown
Et a contrario, au début, qu’est-ce que vous craigniez ?
La faim ! Déjà pour la sensation du manque de nourriture. Et ensuite car plus jeune, quand je me suis blessée, c’est parce que je me nourrissais mal. Donc j’avais peur de devoir gérer ça, surtout avec le rythme des épreuves sportives qui s’enchaînent sur l’ile.
La réunification, les poteaux… Vous vous étiez fixé un objectif ?
Aller le plus loin possible ! J’ai fait de nombreux rêves où je disputais l’épreuve d’orientation et trouvais mon poignard mais aucun rêve sur les poteaux… (rires)
Sur l’île, au quotidien, vous avez réussi à oublier la présence des caméras ?
Au départ, c’est très intimidant, je n’étais pas très à l’aise. Lors des premières interviews, j’étais droite comme un piquet (rires). Et puis au final, on apprend à vivre avec. D’ailleurs on n’est pas filmé 24h/24, et la nuit les caméras ne sont pas là.
Partir aussi loin, ça ne vous a pas fait peur ?
Non car après mes études, j’ai beaucoup voyagé, notamment pour me perfectionner avec l’anglais. J’ai été un an en Nouvelle-Zélande, près de deux ans en Australie… Et même déjà aux Philippines, même si ça n’avait rien à voir car c’était en vacances, juste pour le plaisir. Je m’étais par contre fait attaquer par un poisson-clown qui m’a foncé dessus. Vous verrez au cours des épisodes si j’ai l’occasion de prendre ma revanche, et pourquoi pas de le manger… ! (rires)
‘’Les chasseurs d’immunité’’ aux Philippines sera la 25e saison du programme culte de TF1. Les colliers d’immunité, qui offrent à celui qui le trouve la possibilité de ne pas être éliminé, seront au cœur de l’intrigue. La production les annonce plus nombreux, avec des pouvoirs inédits. Un trek nocturne devrait aussi bouleverser l’aventure. Mais l’une des principales difficultés pour les 20 candidats pourrait surgir du ciel. Durant le tournage, un cyclone a balayé ce décor paradisiaque situé à 5 heures de route de toutes infrastructures.
Sympa. Cela manque de vin de Moselle sur le site. C est le plus emmerdant. On regardera avec bienvaillance.