Les services de la commune de Junglinster sont rouverts au public, quatre jours après l’incendie qui a dévasté les locaux.
Le bureau de la population et celui de l’état civil de Junglinster, qui ont été rapatriés dans l’ancien bâtiment de l’administration communale, reçoivent à nouveau le public depuis ce mardi. «Ce matin, il manquait encore la machine pour délivrer les passeports», explique Daniel Wampach, responsable du service communication de la commune, mais tout devrait rentrer dans l’ordre mercredi.
Une décision prise à la suite du spectaculaire incendie qui a ravagé une partie de l’hôtel de ville, le vendredi 26 janvier. Trente-six heures ont été nécessaires au Corps grand-ducal de service et d’incendie (CGDIS) pour en venir entièrement à bout, la charpente s’étant effondrée sur les archives de la commune.
«Imaginez un livre qui brûle, avait expliqué Cédric Gantzer, le chef de département de la direction générale du CGDIS, il se consume tout doucement… Et donc il faut travailler avec des moyens lourds pour dégager les débris, les éteindre au fur et à mesure et accéder directement aux braises.» Un travail colossal.
Un incendie, dont les dégâts sont évalués entre 3 et 4 millions d’euros par le bourgmestre Ben Ries interrogé dans le Wort. Quant à la perte des documents entreposés dans les archives, elle ne sera peut-être pas si terrible qu’attendu : «On a réussi à sortir beaucoup, beaucoup de documents durant la nuit. Même des délibérations communales qui datent de 1860», nous avait-il confié vendredi.
Même si elle n’a pas été atteinte par les flammes, l’aile dans laquelle se trouvaient le secrétariat et les services techniques, demeure fermée. «Il faut attendre que des tests pour évaluer la qualité de l’air soient effectués», explique le communicant. Ces services sont toutefois, eux aussi, opérationnels, mais en home office.