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[Basket] Karl Abou Khalil : «Je veux qu’ils me donnent de l’énergie»


Le nouveau coach du Sparta est présent au club depuis trois ans. 

Le nouveau coach du Sparta, Karl Abou Khalil, explique ce qu’il attend de ses joueurs dès le match de ce vendredi soir contre l’Amicale.

Pouvez-vous vous présenter?

Karl Abou Khalil : Je m’appelle Karl Abou Khalil, je suis né au Liban et j’ai la double nationalité libanaise et belge. J’ai d’abord été joueur de basket, et un jour, alors que je travaillais dans le marketing, un de mes anciens coaches qui avait reçu une offre m’a proposé de le rejoindre comme assistant. Ça m’a tellement plu qu’après trois ans, j’ai laissé de côté mon job dans le marketing pour me consacrer à 100 % à ma passion du coaching. 

Comment êtes-vous arrivé au Luxembourg?

La situation tant économique que politique n’était pas bonne au Liban, j’ai donc débarqué en Belgique en 2020. J’ai envoyé mon CV et le Sparta m’a permis de débuter au Luxembourg en mai 2021. D’abord comme entraîneur des poussins, des pré-poussins et des minis.

La deuxième année, j’étais assistant coach de l’équipe dames et je m’occupais des U16 filles et des U14 et U16 garçons. Et cette année, j’ai en charge les U16 et U18 garçons ainsi que les U16 filles. Et donc, l’équipe seniors messieurs désormais.

Je n’ai pas hésité une seconde

Comment avez-vous appris la nouvelle?

On m’a appelé lundi pour m’expliquer la situation. Et quand on m’a proposé le poste, je n’ai pas hésité une seconde. Je connais déjà les joueurs, je travaille également avec les Américains de manière individuelle chaque matin, j’ai une bonne connexion avec les joueurs. Et je tiens à remercier le club pour la confiance qu’il m’accorde. Et j’espère pouvoir la lui rendre avec mon travail avec l’équipe.

Un travail qui débute avec un énorme match, à l’Atert, face à l’Amicale. Qu’est-ce que ça vous inspire?

La situation est compliquée, mais on n’a aucune pression. Je viens d’un pays où il y a souvent la guerre, où on a faim. Là, ce n’est que du basket, il n’y a pas de pression. J’ai un groupe de jeunes joueurs talentueux qui sortent de deux lourdes défaites.

C’est pourquoi le premier entraînement était surtout l’occasion de mieux les connaître et de travailler mentalement avec eux. Je leur ai expliqué que j’étais responsable de tout ce qui se passait sur le parquet. Et que tout ce que j’attendais d’eux, c’est qu’ils me donnent de l’énergie, du fighting spirit.

Finalement, peu importe la victoire, ce que je veux, c’est qu’ils se battent jusqu’au bout, quelle que soit la situation. Qu’ils me montrent leur caractère. Qu’ils jouent en équipe. Qu’ils aient un body language positif. Qu’ils soient forts mentalement.