L’agresseur présumé de la candidate à la mairie de Cologne est considéré pénalement responsable de ses actes, a indiqué dimanche la police locale, confirmant par ailleurs que le suspect avait été proche de l’extrême droite dans les années 1990.
Une première expertise psychiatrique a déterminé qu’il « n’y a pas d’indications permettant d’exclure la responsabilité pénale de l’assaillant », ont indiqué la police et le parquet de Cologne dans un communiqué. Les autorités veulent par ailleurs le poursuivre pour tentative de quatre meurtres, le suspect ayant blessé outre la candidate Henriette Reker, 58 ans, trois autres personnes avant d’être arrêté.
Lors de son interrogatoire, le suspect a aussi indiqué qu’il avait été actif dans les années 1990 « dans les milieux d’extrême droite ». Selon des médias allemands, il appartenait à un mouvement néo-nazi. La veille la police avait déjà indiqué que l’homme avait avoué agir pour des motifs « racistes », alors que sa principale victime était notamment en charge de l’accueil des réfugiés dans la ville.
Par ailleurs, l’hôpital où Mme Reker avait été admise a indiqué dimanche aux médias locaux que l’état de la victime, blessée gravement au cou, était satisfaisant et qu’elle ne devrait pas souffrir de séquelles. « En l’état actuel des choses, et si tout se déroule normalement, le rétablissement total de Mme Reker est probable », a indiqué le Pr Karl-Bernd Hüttenbrink au journal Rheinische Post.
L’Allemagne attend cette année quelque 800 000 demandeurs d’asile, un record historique. Mais la politique d’ouverture aux réfugiés de la chancelière Angela Merkel suscite de vives critiques de toutes parts. Par ailleurs, le pays fait face à une hausse des délits à caractère raciste cette année.
AFP/M.R.