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[Basket] Etzella s’offre encore l’Amicale


Yann Wolff s’est montré déterminant en fin de match face à Jarvis Williams et l’Amicale. (Photo : gerry schmit)

Le choc entre les deux premiers du championnat a tourné en faveur du dauphin ettelbruckois, qui revient à un point de l’Amicale.

En clôture de cette première journée de l’année après la traditionnelle minitrêve hivernale, on a droit à une affiche de rêve, puisque l’Amicale, leader au classement, se déplace sur le parquet du Deich de son dauphin, Etzella. Après avoir éliminé les joueurs de Daniel Brandao en quarts de la Coupe un mois plus tôt, Fritz Gutenkauf et ses coéquipiers espèrent confirmer face à leur rival, grand favori pour le titre.

Les visiteurs entament parfaitement la rencontre avec une défense qui donne du fil à retordre aux Nordistes, limités à 13 points jusqu’à la dernière minute de ce premier quart, avant que Jimmie Taylor ne prenne les choses en main en inscrivant cinq points d’affilée, dont le premier panier à trois points de son équipe… Pas le dernier!

Mais les locaux peinent à trouver des ouvertures dans la défense agressive des Fraisiers, si bien qu’après 11 minutes de jeu,  Bobby Melcher et compagnie mènent la danse de huit longueurs. Il n’en faut pas plus pour réveiller les Ettelbruckois : un lancer de Brandon Johnson, un missile de Dominique Benseghir et une réalisation dont seul Sticky Gutenkauf a le secret et voilà Etzella à trois petits points.

Avant que Steinsel ne reparte de l’avant après quelques fautes des locaux, qui doivent en plus composer avec la quatrième faute de Jimmie Taylor au bout de 16 minutes, remplacé par Olivier Schneider. Alors que le score était de 40-44 à une seconde de la mi-temps, ce dernier se rend coupable d’une faute sur Bobby Melcher ainsi que d’une technique avant que le banc nordiste ne prenne également une technique : l’international convertit ses quatre lancers, si bien que Steinsel mène de huit longueurs à la pause (40-48).

Le dernier mot pour les Nordistes

Dès le retour sur le parquet, le capitaine Fritz Gutenkauf relance les hostilités avec un panier à trois points, imité quelques instants plus tard par Brandon Johnson, puis Sticky Gutenkauf. En deux minutes, Etzella a refait tout son retard. Mais Steinsel termine mieux ce quart et conserve trois points d’avance à l’entame du dernier quart (63-66).

Les dix acteurs n’ont plus que dix minutes pour aller chercher leur première victoire de l’année. Et c’est Etzella qui accélère avec trois paniers longue distance. Steinsel trouve à chaque fois une réponse avant que Yann Wolff ne laisse à son tour son empreinte sur le match : un bloc sur Jarvis Williams suivi d’un panier de loin et les locaux prennent neuf points d’avance.

Avec un 46-34 en seconde période, une défense plus agressive et un collectif qui retrouve des automatismes en attaque comme en défense, les Nordistes sortent grands vainqueurs de cette confrontation. Et recollent à un petit point de leur adversaire du soir.

«On la voulait !»

Yann Wolff (Etzella) : «On voulait cette victoire pour bien commencer l’année. On a eu du mal à se mettre en route, la première mi-temps était un peu chaotique de notre côté, mais on s’est dit à la mi-temps qu’il fallait qu’on joue notre jeu, qu’on soit concentrés et la deuxième mi-temps nous a beaucoup mieux réussi, surtout qu’on a directement mis des shoots importants. C’était pour nous le premier highlight de ce mois de janvier avant, la semaine prochaine, une rencontre face à Kordall qui n’est jamais facile à jouer et puis il sera temps de se concentrer sur le deuxième highlight, les demi-finales de la Coupe.»

Noah Médéot (capitaine Amicale) : «Depuis le début de la saison, on a du mal pendant le troisième quart et ça s’est une nouvelle fois vu ce dimanche soir. On mène la rencontre, on rentre aux vestiaires avec huit points d’avance et je ne sais pas, on se dit qu’on a déjà gagné, mais on revient et on les laisse développer leur jeu et mettre des tirs importants d’entrée de jeu, ce qui les met en confiance. Ce n’est pas dramatique d’avoir perdu, on est toujours premiers, mais cela démontre bien qu’on doit continuer à travailler encore et encore pour atteindre nos objectifs.»

De notre correspondant Alexandre Adam