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Publicité et boîtes aux lettres à l’ère du consentement


Pour recevoir de la publicité commerciale dans sa boîte aux lettres, il faut signaler son accord. (Photo : pixabay)

Depuis le 1er janvier, la publicité à vocation commerciale est interdite dans les boîtes aux lettres du Grand-Duché, sauf accord préalable du destinataire.

Après les traditionnels «Stop pub», les boîtes aux lettres du Grand-Duché peuvent désormais comporter des étiquettes «Oui pub». Depuis le 1er janvier, une nouvelle régulation est entrée en vigueur afin de contrer les publicités commerciales non sollicitées, tout en réduisant les déchets et en promouvant une publicité plus ciblée et respectueuse. Depuis cette date, sauf accord formel du destinataire, le dépôt et la distribution d’imprimés publicitaires à vocation commerciale sont désormais interdits.

L’administration de l’Environnement, qui a annoncé cette mesure, précise que l’accord du destinataire peut être obtenu par un accord écrit ou la présence d’un autocollant indiquant l’accord, de type «Oui pub». Les distributeurs de publicités commerciales doivent s’en assurer avant de distribuer des imprimés publicitaires.

Parmi les publicités à vocation commerciale se trouvent les dépliants, brochures et prospectus promouvant les activités, les produits ou services d’une entreprise (menu de restaurant, catalogue de supermarché, publicité immobilière, etc.). L’interdiction ne concerne donc pas les documents d’associations sans but lucratif, d’organisations non gouvernementales, de partis politiques ou de communautés religieuses faisant la promotion de leurs activités (même si ces documents comportent également des publicités commerciales).

Les organismes publics (commune, ministères, etc.) peuvent eux aussi continuer d’informer les citoyens. Tout comme la presse d’information gratuite qui permet de préserver la distribution d’informations locales pertinentes, selon le gouvernement.