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Esch-sur-Alzette : près de 150 personnes accueillies par Abrisud


Au total, le foyer de nuit Abrisud a pris en charge 149 personnes différentes en 2014, contre 157 en 2013 (soit une baisse de 5 %). (Photo : Editpress)

En 2014, le foyer de nuit Abrisud a enregistré 5 561 nuitées (sur 7 054 possibles).

Ce nombre ressort du rapport d’activité de la structure d’accueil, présenté vendredi, lors du conseil communal d’Esch-sur-Alzette. Ce nombre est en légère baisse par rapport à 2013 (5 717 nuitées). En revanche, il est à noter que les nuitées des femmes poursuivent leur hausse : 966 en 2014, 952 en 2013 et 603 en 2012.

Au total, le foyer de nuit Abrisud a pris en charge 149 personnes différentes en 2014, contre 157 en 2013 (soit une baisse de 5 %). Parmi cette population, la tranche d’âge 18-25 ans a atteint un pic de 31 personnes. Par ailleurs, les 149 personnes hébergées en 2014 sont issues de 24 nationalités. Les Luxembourgeois sont les plus représentées (70, soit 47,6 %). La nationalité portugaise se trouve à la première place des nationalités de l’Union européenne. À noter que, par rapport à 2013, les nationalités des pays frontaliers ont été beaucoup plus représentées en 2014 : sept personnes de nationalité française, cinq de nationalité allemande et une de nationalité belge.

À l’issue de la présentation du rapport d’activité 2014 du foyer de nuit Abrisud, la bourgmestre de la Métropole du fer, Vera Spautz, a tenu à rappeler, avec une pointe d’énervement, que « cela fait dix ans que nous attendons une réponse du ministère (NDLR : de la Santé d’abord et depuis 2011 de celui de la Famille) sur la construction du nouveau bâtiment ».

Depuis juin 2007, le foyer occupe une structure provisoire de conteneurs au lieu-dit «Burgoard» (18 lits) et qui commence à être vétuste. Un terrain a déjà été trouvé, il y a quelques années, dans le quartier Schlassgoard pour le futur bâtiment. « Nous avons adressé plusieurs courriers au ministère et la dernière lettre que nous lui avons envoyé date d’avant les grandes vacances , indique Vera Spautz. On attend toujours une réponse. »

Le Quotidien