Le monde a dit au revoir à l’année 2023. Sans aucun regret. Il faut dire que les douze derniers mois ont été éprouvants, jalonnés de crises. Inflation galopante, pouvoir d’achat en berne, hausse du risque de pauvreté, crise du logement et de l’immobilier, indicateurs économiques alarmants…
Le Grand-Duché a eu son lot de mauvaises nouvelles. Dans l’actualité internationale aussi, l’année 2023 restera bien sombre. Les conflits se multiplient, les tensions s’exacerbent, de grands blocs antagonistes se constituent et semblent vouloir s’affronter. Est-ce que l’année 2024 permettra un retour à la raison ? L’élan des mauvaises nouvelles semble bien trop fort pour qu’elles soient stoppées rapidement.
Au Grand-Duché, l’année 2024 sera celle du baptême du feu pour le nouveau gouvernement. La coalition CSV-DP va devoir continuer à multiplier les initiatives pour rassembler les habitants du pays. Le tissu social a été mis à mal par les crises, dont celle du covid qui a fait des dégâts, et a été déchiré un peu plus par la crise du pouvoir d’achat, celle du logement et la hausse du sentiment d’insécurité qui s’insinue un peu partout, jusqu’aux rapports entre les résidents.
D’ailleurs, le Premier ministre, Luc Frieden, ne s’y est pas trompé lors de son discours du Nouvel An en évoquant l’importance de cette cohésion pour permettre au pays d’avancer et de marcher sereinement sur le chemin de la résilience. Son équipe gouvernementale va avoir l’occasion de passer de la parole aux actes durant cette année 2024. Cela a mal commencé.
L’affaire de l’interdiction de la mendicité dans la capitale est loin d’être terminée. La mise en œuvre d’une politique estampillée «law and order» fait déjà grincer des dents. Difficile d’imaginer que la stigmatisation d’une catégorie de personnes serve réellement l’unité du pays et la solidarité entre ses habitants. Tous les habitants : ceux qui ont voté aux législatives et ceux qui ont été contraints d’observer le scrutin. Les prochains mois pour la nouvelle coalition ne seront pas aisés. Il va lui falloir convaincre et elle va devoir habituer le pays à un nouveau style. Avec rapidité, car les défis sont nombreux. Mais sans brusquer. Car notre société reste fragile.
une bonne manière de convaincre serait de supprimer les règles ineptes que les écolos ont imposées dans la gestion forestière qui, si le nouveau gouvernement ne les revoit pas , auront comme principal effet de dégoûter le particulier d’investir dans les bois et le retour à une foret totalement non rentable!