Tout va bien pour la plateforme de e-commerce Lëtzshop, assure le ministre de l’Économie.
Les députés socialistes Francine Closener et Dan Biancalana ont récemment soulevé des «dysfonctionnements» rapportés par une étude menée par le ministère de la Protection des consommateurs en avril 2022.
L’étude en question présente des faits «d’ores et déjà connus sur le fonctionnement de Lëtzshop et certains éléments ne sont pas alignés avec d’autres analyses et études», souligne le ministre Lex Delles dans sa réponse.
Déjà, selon lui, les résultats de cette enquête montrent que «948 personnes, soit près de 46 % de l’échantillon représentatif composé de 2 057 participations valides, utilisent régulièrement la plateforme». Certes très loin des grands sites d’e-commerce.
L’objectif de Lëtzshop, qui emploie quatre personnes et recense actuellement près de 1,5 million de visiteurs et 460 commerçants, «n’est pas et n’a jamais été de concurrencer une plateforme de commerce électronique d’envergure mondiale, ni de réaliser uniquement des transactions en ligne, notamment avec des produits aux prix bradés», se défend le ministre.
Au contraire, il s’agit de proposer au commerce de détail luxembourgeois une solution en ligne facile pour un coût raisonnable, tout en œuvrant à «sensibiliser les commerçants à la digitalisation», à «augmenter la visibilité du commerce de détail dans les centres-villes et à attirer les clients vers les magasins physiques».
Il s’agit aussi «d’accroître la visibilité en ligne des commerçants et de les doter d’une vitrine digitale». Car pour de nombreux commerces de détail, Lëtzshop est «souvent la première et la seule présence sur internet». Toutefois, estime Lex Delles, Lëtzshop gagne à être amélioré. La traduction récente du site en anglais est un exemple.