Les festivités de la fin de l’année approchent. Pour ceux qui n’ont pas encore acheté leurs cadeaux de Noël, il vous reste encore un tout petit peu de temps. Après ce long week-end, ce sera une nouvelle course. Vers le réveillon de la Saint-Sylvestre cette fois. Mais la période réservera quelques moments de quiétude. L’occasion de regarder dans le rétroviseur, un court instant, et de voir ce qui a été accompli. Ou pas.
L’année 2023 a été particulièrement agitée au Luxembourg. Deux élections en une seule année. De quoi exténuer même le politicien le plus aguerri. Il faut dire qu’il y avait un grand nombre de thèmes à aborder, à évoquer, lors des débats. Le Grand-Duché n’a pas été épargné par les soubresauts de l’actualité mondiale et leurs conséquences économiques. Le pays n’a pas non plus évité l’émergence dans le débat public de nouvelles thématiques très clivantes que peuvent être l’immigration ou encore l’insécurité. Le Luxembourg n’est pas une île, selon la formule consacrée, et, comme dans les pays voisins, les partis ont dû s’emparer de ces sujets. Avec plus ou moins de succès.
L’année 2023 a été chahutée. Au niveau économique tout d’abord. L’inflation nous a obligés à serrer les dents durant de longs mois, malgré les initiatives de l’ancien gouvernement. C’était comme un tunnel sans fin. La lumière est encore loin, navré de vous l’annoncer. L’année 2024 sera encore une année de bataille pour notre pouvoir d’achat. Cette maudite inflation ne sera plus aussi dévastatrice qu’à la fin de l’année 2022 et qu’en début d’année. Mais elle sera plus perverse. Elle continuera lentement, mais sûrement, à gonfler les prix. Par ricochet, les entreprises ont aussi subi les affres de cette hausse des coûts, sans compter l’explosion des taux d’intérêt qui a réduit la consommation et bridé les investissements. Le choc se fait ressentir maintenant au niveau du chômage qui remonte inlassablement. Symptôme d’une économie qui se grippe et d’un système qui se tend.
L’année 2023 a aussi été marquée par de forts mouvements sociaux. Grèves, manifestations… L’ambiance est électrique alors que se profilent à l’horizon les élections sociales. Que nous réserve 2024? Nous aurons le temps d’y penser le 2 janvier.