[Football] La finale de Coupe avancée début mai, mais la sélection forcée à l’exil en juin ?

La rénovation de son gazon va rendre le Stade de Luxembourg indisponible plusieurs semaines dès la fin mai. C’est-à-dire pile au moment où les Roud Léiwen pourraient préparer l’Euro…

C’est le lot de tous les stades un tant soit peu modernes : leur pelouse a fréquemment besoin d’être changée. Le stade de Luxembourg n’échappe évidemment pas à la règle, et le gazon hybride de l’enceinte inaugurée le 1^er septembre 2021 fera donc l’objet en 2024 de «travaux d’entretien d’une durée de 8 à 12 semaines», ainsi que l’a annoncé mardi la Ville de Luxembourg, via un communiqué.

Dans ce communiqué, l’administration communale précisait que la période de réalisation de ces travaux, lesquels doivent être effectués «dans des conditions météorologiques favorables à l’enracinement et au développement de la pelouse», autrement dit entre la fin du printemps et le début de l’été, avait «été déterminée en concertation avec la FLF» et que «le calendrier national et international de la FLF (devrait) être adapté en conséquence».

La seule rencontre du calendrier national se disputant à Gasperich étant la finale de la Coupe, prévue le week-end des 30 et 31 mai, et celle-ci précédant une fenêtre internationale, fallait-il en conclure que la finale se disputerait dans une autre enceinte du Grand-Duché?

Après avoir vu 8 385 personnes se masser dans les travées du stade de Luxembourg pour assister au sacre de Differdange face au Petit Poucet merschois le 26 mai dernier, la FLF tenait à éviter un tel scénario et a donc opté pour une révision du calendrier de la compétition : les demi-finales ont été avancées au mercredi 1^er mai, la finale au jeudi 9 mai (férié au Luxembourg), entre les 27^e et 28^e journées de BGL Ligue.

Reste désormais à savoir comment le programme des Roud Léiwen, dont on ignore encore s’ils prépareront alors l’Euro ou aideront d’autres nations à le préparer, s’articulera en juin. Or, son secrétaire général Joël Wolff le concède, la FLF est pour l’heure «dans l’inconnue» à ce sujet. Ce que l’instance sait en revanche, c’est qu’en cas de qualification pour la compétition, elle aura «envie de jouer à la maison» juste avant celle-ci, histoire de s’offrir un bain de foule galvanisant.

Sauf qu’aucune autre enceinte que le stade de Luxembourg n’est aujourd’hui aux normes pour accueillir des rencontres internationales. Pas même le Josy-Barthel, dont «toutes les caméras ont été désinstallées» et n’est «plus adapté, plus homologué», et sur lequel il est donc «hors de question» de se replier. Resterait, dès lors, le scénario d’un court exil, pour drainer un maximum de monde dans le sillage des hommes de Luc Holtz.

Par exemple en Allemagne, où la Sarre voisine recèle de stades d’une capacité égale ou supérieure à celle du stade de Luxembourg (9 200 places), comme à Elversberg (9 970), Sarrebruck (16 000), Hombourg (16 488) ou Neunkirchen (21 600). À moins que le Luxembourg ne soit l’adversaire mystère que la France affrontera en amical en juin au stade Saint-Symphorien de Metz, où les deux nations se sont déjà affrontées en octobre 2010 ?