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[Cyclo-cross] GP de l’armée, une première qui a plu…


Christine Majerus : «Le contexte de cette course ce samedi est exceptionnel pour moi.» (photo Luis Mangorrinha)

Christine Majerus et Mats Wenzel se sont imposés sur le superbe tracé du Herrenberg.

Cette première au Herrenberg, sur les hauteurs de Diekirch, avec un circuit offrant une vue imprenable, était très attendue. Ce fut une totale réussite. À tel point qu’à terme, ce parcours pourrait servir de cadre à un championnat national dans le futur.

C’est ce sentiment général qui prédominait samedi après cette organisation conjointe du CT Toproad Roeserbann et de l’armée, car cette épreuve s’est déroulée dans l’enceinte de la caserne Grand-Duc-Jean. «Rouler en course là où je m’entraînais dans le temps avec l’armée, c’est unique, et s’imposer à la fin avec ce maillot de l’armée sur les épaules, c’est un sentiment indescriptible», expliqua d’ailleurs Christine Majerus après son succès.

Celle-ci a parfaitement réussi sa rentrée près de deux ans après son dernier cross en compétition. «Ça me manquait. Sur ce parcours technique, j’ai remarqué que je devais encore corriger certaines choses dans les prochaines semaines, mais globalement, je me suis sentie très bien durant toute la course et ça fait plaisir de pouvoir participer de nouveau à des cyclo-cross. L’année dernière, durant ma blessure, même à la télévision, je ne pouvais les regarder tellement ça me faisait mal au ventre…», assura-t-elle après coup.

Mats Wenzel, ici à la lutte avec Ken Conter, est en forme.

Chez les hommes, Mats Wenzel s’est rapidement dégagé des griffes de ses poursuivants. Après un peu plus de deux tours, le champion national espoirs était parti pour ne plus devoir être rejoint. «Les conditions de course de ce samedi m’ont fait penser au championnat national de début d’année. C’étaient des conditions que j’apprécie particulièrement. Le parcours était vraiment très tactique, rendu encore plus difficile grâce à la boue. Je ne pensais pas du tout que la course allait se passer comme cela. Je n’ai pas accéléré au deuxième tour, mais un trou s’est créé, j’ai continué sur le même rythme et j’ai vu que l’écart se creusait sur mes concurrents. Avant les deux derniers tours, j’avais réussi à creuser tellement que j’ai pu gérer ma fin de course, et éviter de faire des erreurs sur un parcours qui était piégeux. J’ai eu de la chance, je me suis fait surprendre deux fois, mais sans perte de temps. C’était un samedi parfait avant de reprendre l’entrainement sur la route demain. Je serai présent à Cessange (dimanche prochain) et à Mamer, ça, c’est sûr. Pour la suite, on verra avec l’équipe», expliqua celui qui va rejoindre en 2024 l’équipe développement de Lidl-Trek.

Loïc Bettendorff, qui comme Christine Majerus portait sa belle tenue de l’armée, a terminé à la deuxième place. «La forme est bonne, je pense l’avoir démontré. Sur la fin, j’ai réussi à me détacher pour revenir sur Mats (Wenzel), qui était fort sur cette course. Je pense que lui et moi, nous avons la même forme actuellement et je suis content de pouvoir me mesurer à lui encore une ou deux fois cette saison. Après, j’ai eu de la malchance avec des problèmes de chaîne. J’ai perdu du temps, car je me suis fait piéger sur ce parcours technique», raconta-t-il.

Mil Morang, longtemps troisième, finissait cinquième. «Je me sentais vraiment très bien, notait-il. Le parcours était beau avec des conditions très difficiles que j’adore. Il faut vraiment féliciter les organisateurs, pour ce tracé et le travail fourni, c’était génial. Après, je n’ai pas eu de chance après la mi-course. J’ai dû encaisser deux crevaisons, je suis tombé, et après cela, j’ai eu d’énormes problèmes de changement de vitesse et je n’ai pas pu garder la roue de Ken (Conter) et de Raphäel (Kockelmann).»

Mats Wenzel a remporté un joli succès, samedi, à Diekirch.