Une femme a péri et 18 personnes ont été sauvées lors du naufrage d’un bateau de migrants ce vendredi au large de l’île grecque d’Agathonissi, dans le sud de la mer Égée, a indiqué la police portuaire.
Les 18 personnes secourues par les gardes-côtes grecs doivent être transférées sur l’île proche de Samos, a précisé une responsable du bureau de presse de la police portuaire.
Aucune information n’était disponible dans l’immédiat sur l’identité des passagers et les circonstances du naufrage.
Il s’est produit vers 7 h à quatre milles marins au large des côtes d’Agathonissi, dans l’archipel de la Dodécannèse.
Comme d’autres pays méditerranéens, la Grèce connaît cette année une forte augmentation du nombre d’arrivées de migrants et réfugiés : 38 448 personnes entre janvier et début novembre contre 18 700 pour l’ensemble de l’année 2022, selon le Haut-Commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR).
Malgré des opérations de sauvetage des embarcations en difficulté menées par les autorités grecques avec l’aide de Frontex (Agence européenne de surveillance des frontières), de nombreux naufrages meurtriers ont lieu en Égée, en Méditerranée orientale.
L’un de plus meurtriers dans cette zone a eu lieu le 14 juin : au moins 82 personnes ont péri noyées et des centaines d’autres ont disparu quand un chalutier parti de Libye à destination de l’Italie a chaviré avant de couler en 15 minutes, à 47 milles nautiques de Pylos, dans le sud de la Grèce continentale.
Ce drame a soulevé de nombreuses questions sur les responsabilités des autorités grecques, régulièrement accusées de procéder à des refoulements illégaux de migrants pour limiter le nombre d’arrivées sur le sol grec.
En octobre, quatre personnes ont encore trouvé la mort et deux ont été portées disparues lors de deux naufrages de bateaux migrants au large de Lesbos et de Symi, îles égéennes.