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[Basket] L’Amicale en roue libre


Soirée tranquille pour Jonas Theisen et l’Amicale.

7e JOURNÉE EN LBBL Après une première mi-temps serrée, Steinsel a accéléré pour se défaire facilement de l’Arantia, qui n’avait pas assez d’armes à sa disposition.

L’Amicale fait incontestablement partie des grands favoris du championnat. Et au vu des dernières sorties des joueurs de Daniel Brandao, on peut le comprendre. Samedi, Noah Medeot et ses coéquipiers recevaient dans l’antre du hall Alain-Marchetti une équipe de l’Arantia qui se cherche encore. Mais qui a déjà accroché deux ténors de la ligue sur leur parquet, à savoir Dudelange et Esch.

Ce sont d’ailleurs les hommes de Chris Wulff qui démarrent le mieux la rencontre. Agressifs, bien en place défensivement, ils n’encaissent que sept points après cinq minutes de jeu, alors qu’Alex Laurent, côté Amicale, compte déjà deux fautes à son compteur personnel.

Mais ça, c’était avant que Steinsel n’accélère la cadence. Il aura fallu cinq minutes aux locaux pour mettre la machine en route. Seulement, une fois lancée, ça se paie cash. Avec notamment Kim Aiken qui, grâce à ses 11 points, permet à l’Amicale de se détacher une première fois au panneau d’affichage.

Une avance de courte durée, car après un temps mort du coach de Larochette, l’Arantia revient dans le match. Et quand Davy Rocha plante à trois points à l’entame du deuxième quart, les deux effectifs sont de nouveau à égalité (21-21). La rencontre monte ensuite en tension, avec énormément de fautes de part et d’autre, notamment pour les Américains des deux camps.

Des fautes qui coûtent très cher

Tandis que Daniel Brandao a des solutions pour ces problèmes de fautes, ce n’est pas le cas de son homologue, qui n’a pas d’Américain de rechange et va devoir gérer les 28 minutes qui restent à jouer. Les Fraisiers en profitent pour reprendre leur envol. Après avoir compté neuf longueurs d’avance au premier acte, leur avance passe à 11 unités dans ce deuxième quart.

Le moment est venu pour Chris Wulff de prendre un deuxième temps mort. Dans l’espoir de voir une nouvelle réaction de ses hommes. Après avoir laissé passer la tempête Barton, les visiteurs reprennent du poil de la bête et regagnent les vestiaires avec sept points de retard (59-52). Le tout en jouant pendant presque tout le quart avec un seul Américain sur le parquet, Dillon Stith étant gêné par ses problèmes de fautes.

Au retour des vestiaires, l’Amicale relance les hostilités, via Aiken ou encore Bobby Melcher, au buzzer. Jonas Theisen ajoute ses 12e et 13e points, si bien qu’en moins de trois minutes, l’écart est passé de 7 à 16 points. Un 11-2 qui illustre une nouvelle fois le problème de constance de l’Arantia, comme l’avait expliqué le technicien de Larochette dans nos colonnes.

Réactifs quand ils sont menés, ces joueurs montrent du cœur et de la détermination. Mais le moindre moment de relâchement, surtout face à une armada comme celle de l’Amicale, se paie cash. Et très vite. Avec 12 points de retard à l’entame des dix dernières minutes, la tâche s’annonce ardue pour l’Arantia. Qui craque dans le dernier quart.

Avec un Stith qui a très vite comptabilisé quatre fautes et son coéquipier Ryan Ogden sorti pour cinq fautes à cinq minutes de la fin, la marche était trop haute. En face, les points tombaient de partout côté Amicale, qui atteignait la barre des 100 points grâce à Lou Demuth.

Quatre joueurs à plus de dix points, dont deux qui dépassent les vingt, une sixième victoire en sept matches pour rester à la hauteur du voisin walferdangeois en tête du classement : soirée parfaite pour l’Amicale.