La Nouvelle-Zélande s’est défaite sans trembler de l’Argentine 44-6 en demi-finale du Mondial vendredi et s’est qualifiée pour la cinquième finale de son histoire.
Les All Blacks se sont qualifiés pour la cinquième finale de Coupe du monde de leur histoire en balayant l’Argentine 44-6 vendredi, et attendent de savoir qui de l’Afrique du Sud ou de l’Angleterre les rejoindra.
Avec sept essais inscrits, la Nouvelle-Zélande a écrasé les Pumas lors d’une demi-finale vite privée de tout suspense, malgré une bonne entame des Sud-Américains.
Les Ciel et Blanc ont bien ouvert le score par une pénalité d’Emiliano Boffelli, venue récompenser une entame ambitieuse. Mais les Néo-Zélandais ont vite mis la main sur la rencontre, basculant avec 14 points d’avance à la pause (20-6).
Plus rapides, plus solides, les triples champions du monde (1987, 2011 et 2015) ont dominé les Sud-Américains dans tous les compartiments du jeu, à l’image des trois essais de l’ailier Will Jordan (11e, 62e, 73e), qui porte son total à huit sur ce tournoi, égalant le record de ses compatriotes Jonah Lomu et Julian Savea et du Sud-Africain Bryan Habana.
Le troisième ligne Shannon Frizell (deux essais) et ses coéquipiers ont ensuite géré leur avance durant le deuxième acte, malgré le carton jaune reçu par leur deuxième ligne Scott Barrett (67e).
Foster ménage ses cadres
Le sélectionneur Ian Foster s’est même offert le luxe de faire sortir plusieurs cadres avant l’heure de jeu en prévision de la finale, programmée samedi 28 octobre à 21 h au stade de France.
Les Néo-Zélandais y retrouveront le vainqueur du duel entre l’Afrique du Sud et l’Angleterre, à l’affiche de la seconde demi-finale programmée ce samedi au stade de France.
Pour cette réédition de la finale du Mondial 2019, remporté sans trembler par les Springboks 32-12 au Japon, l’affrontement paraît déséquilibré.
Les Sud-Africains, champions du monde en titre, paraissent irrésistibles, après avoir éliminé la France en quart de finale grâce à une tactique parfaitement réglée et un pragmatisme glaçant.
Mais les Anglais, en plein doute avant la Coupe du monde, n’ont rien à perdre malgré des victoires parfois à l’arraché, comme en quart de finale contre les Fidji (30-24).
Pour le sélectionneur sud-africain Jacques Nienaber, seule la demi-finale comptera : «On ne s’intéresse pas trop aux matches passés : on l’a vu en 2019, n’importe quelle équipe peut gagner si elle est en forme le jour J.»
Un motif d’espoir autant que de peur.