Le Luxembourg s’engage à renforcer la lutte contre les violences à l’encontre des enfants. Hier, une haute représentante des Nations unies a pu échanger avec la Chambre des députés et l’Ombudsman pour les droits des enfants.
Invitée par l’Ombudsman fir Kanner a Jugendlecher (OKaJu), la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU chargée de la question de la violence à l’encontre des enfants, Najat Maalla M’jid, est en visite au Luxembourg. Au programme figurent notamment des rencontres avec des responsables politiques ainsi que des représentants d’institutions et d’organisations œuvrant dans la défense et la promotion des droits de l’enfant.
Hier, Najat Maalla M’jid a notamment été reçue à la Chambre des députés. À cette occasion, la représentante des Nations unies a souligné que le défi majeur dans la lutte contre la violence envers les enfants réside dans le développement d’une stratégie transversale. Des solutions isolées qui sont proposées dans les différents domaines à risque ne peuvent mener à la résolution du problème, a-t-elle encore expliqué.
Un nouveau cadre légal
Le Luxembourg travaille actuellement sur un nouveau cadre légal pour améliorer la protection des enfants. Déposés par le gouvernement sortant, les projets de loi sur l’introduction d’une procédure pénale pour mineurs ainsi que la loi sur la protection de la jeunesse ne sont pas encore votés. Najat Maalla M’jid estime toutefois qu’il s’agit de «réformes d’avant-garde», non sans lancer une mise en garde : de telles réformes peuvent uniquement réussir si «les bonnes démarches sont entreprises afin de les traduire en actions».
Lors de l’échange de vues avec le vice-Président de la Chambre, Mars Di Bartolomeo, et l’Ombudsman, Charles Schmit, ces derniers ont exprimé leur volonté de trouver des solutions qui permettent de développer une approche plus transversale, comme le réclame la représentante spéciale de l’ONU.