[Basket] Ben Kovac : «On n’a pas de pression»

Ben Kovac dispute ce mercredi le premier tour d’Eurocup en Roumanie. L’occasion de faire le point sur son début de saison avec Levice.

Après une première saison réussie en Slovaquie, Ben Kovac, qui a remporté le titre avec le Patrioti Levice, a décidé de rempiler pour une saison supplémentaire. Même si l’équipe a considérablement changé et qu’elle a encore besoin de temps pour tourner à plein régime, l’international luxembourgeois se montre confiant pour la suite.

Comment jugez-vous votre début de saison?

Ben Kovac : Je crois qu’on a bien commencé. On a facilement battu Spisska à la première journée de championnat et on pensait qu’on était prêts à aller en Turquie pour jouer la Ligue des champions. L’année dernière, on avait fait un super parcours puisqu’on avait atteint la finale contre Malaga.

Mais cette fois, ça s’est moins bien passé?

Oui. On s’est peut-être mis un peu trop de pression. On savait qu’on était attendus. Et on rate complètement notre début de match contre Larnaca. Je pense que je n’ai jamais vu, même chez les jeunes, un match où tu ne marques pas un point au premier quart… On est revenus, mais c’était globalement un match de merde. Ensuite, on perd notre match suivant en championnat contre une équipe qui était très mauvaise l’an passé mais qui est bien mieux cette année.

Et depuis, ça va mieux?

Oui. On savait qu’on ne pouvait pas continuer comme cela. On a travaillé très dur. Et après, lors de chaque match, quelqu’un a sorti une rencontre exceptionnelle. On a battu facilement Prievidza, Komarno et on vient d’écraser l’Inter Bratislava. Ils n’ont vraiment rien marqué et on a pu faire jouer les jeunes pendant toute la seconde période. 

Cette saison, vous avez même été capitaine de l’équipe. Comment vivez-vous cela? 

C’est un honneur. Le coach a choisi de faire de moi un vice-capitaine lors de la préparation. Si bien que quand le capitaine ne peut pas jouer, c’est moi qui le remplace. Je suis là pour donner confiance aux joueurs, les motiver. Leur donner de l’énergie quand ils sont dans un mauvais jour. Quand le club et le coach te font confiance, ça veut dire quelque chose.

Et après la Ligue des champions, vous retrouvez l’Eurocup. Que pensez-vous de votre tirage?

Le groupe n’est pas facile. On a les Roumains d’Oradea, les Polonais de Varsovie et les Finlandais de Kataja. Sur le papier, les Roumains et les Polonais sont favoris. Contrairement à l’an passé, où les deux premiers se qualifiaient pour le deuxième tour, ce qui avait été notre cas, cette fois, seuls les premiers et les six meilleurs deuxièmes passent.

Quand on se trouvera, ça va être très, très fort

Et vous débutez en Roumanie ce mercredi?

Oui. On y est allés en bus. C’était plus simple que prendre l’avion. C’est à seulement cinq ou six heures de route, on n’a pas à s’embêter avec les bagages perdus. Les Roumains étaient en play-offs la saison dernière, ils jouent avec cinq Américains. Nous, on n’a pas de pression. On va essayer de faire de notre mieux.

Avec une équipe considérablement remaniée?

Oui. On n’est que quelques joueurs à être restés. On a beaucoup de nouveaux. Mais on a une équipe bien équilibrée. On a récupéré deux joueurs de G-League. Il y a Jalen Hadaway, qui a notamment mis neuf paniers à trois points contre Spisska. Et Aaron Wheeler, un grand qui ne pèse même pas 90 kg, mais qui joue avec une incroyable fluidité. On a aussi Rob Howard, qui vient d’Autriche. Il ne marque pas spécialement beaucoup de points, mais il prend tous les rebonds! Et à la mène, on a désormais un Finlandais qui était le meilleur joueur dans son pays. On ne se trouve pas encore à 100 % mais quand ce sera le cas, ça va être très, très fort.

Et votre rôle n’a pas changé?

Non. Je prends un peu plus de rebonds que l’an passé. J’ai marqué plus de dix points sur les trois derniers matches, mais sinon je suis là pour donner de l’énergie en attaque, en défense, aux rebonds. Je suis là pour pousser l’équipe.