LE JEU, LES JOUEURS En démonstration en première période, les hommes de Luc Holtz ont baissé de pied en seconde période. Cela leur a été fatal.
La défense
Moris 6 : Hormis une frappe lointaine de Skriniar, il n’a rien eu à faire d’autre de toute la première période que de servr d’homme de base à la relance très maîtrisée de sa défense. Pris comme toute la défense sur le but slovaque, où tout va trop vite, même s’il semble pouvoir réaliser un miracle du poing.
M. Martins 5 : Encore une grosse performance dans son couloir droit, avec un apport offensif qui commence à s’affiner… hormis sur ses phases où il est trouvé seul au second poteau et où ses remises de la tête ne sont jamais assez précises. Un retour en or à la 53e pour couper un ballon dangereux.
Chanot 7 : Son jeu long a été très appréciable (et extrêmement précis) pour alterner. Sans aucune pression slovaque, il a distribué aussi très judicieusement court. Même blessé, il a tenu la baraque.
L. Gerson 6 : Très propre, avec une belle intervention à la 44e devant Polievka et à la 72e sur Bozenik.
Jans 6 : Un très bon centre du… gauche à la 13e, un deuxième très intelligent du droit pour Sinani (18e) et une production, sur son mauvais côté, plutôt très honnête. Quel dommage, cet énervement qui lui coûtera la Bosnie et qu’il ne puisse pas revenir le centre parfait du but slovaque… Remplacé par Carlson (88e).
Le milieu
Barreiro 6 : C’est lui qui gratte le ballon pour la première occasion du match, faisant ainsi nettement mieux que lors de tout son match contre l’Islande. Mais il fait encore mieux : surgir dans le dos de la défense pour arracher un penalty (21e)… invalidé par la VAR. Mille fois meilleur qu’à Reykjavik parce que dans le bon tempo, jusqu’à l’heure de jeu, où ses projections pour contrarier la relance ont largement baissé. Le début des ennuis pour son équipe.
C.Martins 6 : De bons replis en début de match et pas mal de fautes provoquées dans l’entrejeu. Une classe folle à la distribution dès qu’il fallait accélérer et un abattage de patron. Mais il a aussi notablement baissé de pied en fin de match. Les efforts islandais ?
Sinani 6 : Duda lui colle une grosse béquille dans le quadriceps d’entrée de jeu, puis il prend un pied haut de Skriniar dans l’oreille. Cela ne l’a pas empêché de se montrer très inspiré et de quasiment ouvrir le score à angle très fermé (18e) puis du droit (20e).
Olesen 5 : Il est à la retombée d’un centre de Jans (13e), seul au point de penalty, qu’il doit au moins cadrer. Mais un gros abattage et un ballon magnifique pour Sinani (39e). Comme les autres garçons de l’entrejeu : il a un peu disparu en deuxième.
V. Thill 5 : Nerveux en diable mais d’une vivacité technique appréciable qui aurait mérité à être mieux domestiquée. Remplacée par Curci (88e).
L’attaquant
Gerson R. 5 : Dès la 9e, il remonte trente mètres balle au pied, s’appuyant sur le double appel de C. Martins et Sinani pour raser le poteau du droit. Il dévie astucieusement pour Barreiro dans le dos de la défense et quasiment arracher un penalty. Un manque de réussite sur sa frappe, en contre (24e). Une autre action en solitaire avec 40 mètres balle au pied et trois joueurs cadrés qui se finit sur un ciseau. Spectaculaire, mais pas encore assez concret, comme sur cette énième frappe au ras du poteau (31e et 33e). Encore un coup de fusil (flottant) à la 58e, puis sur un ballon enveloppé (80e). N’aura manqué qu’une chose : le but.
Et quelle note pour le coaching du pere Holtz?