Le ministre des Affaires étrangères, Jean Asselborn, ne blâme pas ouvertement les États-Unis pour la livraison d’armes à sous-munitions à l’Ukraine. Explications.
La décision des États-Unis de fournir des armes à sous-munitions à l’Ukraine a fait désordre au sein de la communauté internationale. Dans une question parlementaire, Nathalie Oberweis (déi Lénk) rappelle que ces armes «sont bannies par une très large majorité de (pays) à cause de leur caractère particulièrement inhumain et des risques qui en émanent pour la population civile encore longtemps après leur emploi». Selon Handicap international, les civils représentent 97 % des victimes recensées.
Le Luxembourg fait partie des signataires de la Convention sur les armes à sous-munitions. Le Grand-Duché se serait d’ailleurs «activement impliqué au moment des négociations, et œuvre à l’universalisation de la Convention», comme le souligne le ministre des Affaires étrangères. «En tant qu’État partie à la Convention, le Luxembourg ne peut pas approuver une livraison d’armes à sous-munitions», enchaîne Jean Asselborn, sans toutefois ouvertement blâmer les États-Unis.
«Le gouvernement prend note de cette récente livraison d’armes à sous-munitions, qui s’inscrit dans le contexte du soutien des États-Unis à l’Ukraine qui se défend contre l’agression par la Russie», écrit le chef de la diplomatie luxembourgeoise.
Par contre, le gouvernement continuerait à soutenir «activement l’Ukraine sur le plan humanitaire, militaire et politique». Jean Asselborn précise que le financement luxembourgeois permet de contribuer, notamment, «à la dépollution des zones contaminées», ainsi qu’à la formation et l’envoi de chiens de déminage en Ukraine.
Justement, la Russie n’utilise pas l’arme atomique. Notez que, jusqu’ici, seuls les américains ont utilisé l’arme atomique en tuant des centaines de milliers de civils. Hiroshima et Nagasaki, vous vous souvenez?
On a aussi décidé de na pas utiliser des bombes atomiques. Si la Russie jette des bombes atomiques, vous pensez que l’Ouest ne le fait pas à cause de son comportement éthique?
Si la Russie avait utilisé de telles armes prohibées, M. Asselborn aurait été le premier à traiter M. Poutine de criminel.
Mais, comme ce sont les américains, il « prend note ».
Difficile d’être plus faux-jeton.