Installés l’année dernière, les nouveaux radars tronçons de l’A7 sont entrés en vigueur le 15 mars. Quatre mois après, le député André Bauler souhaitait savoir quelle était leur efficacité. D’après le ministre de la Sécurité intérieure, les radars n’ont pas chômé.
Depuis le 15 mars dernier, les radars tronçons des tunnels Grouft, Stafelter et Gousselerbierg, sur l’A7, sont entrés en phase répressive. Installés en 2022, ces nouveaux dispositifs ne flashent pas seulement les automobilistes qui passent à leur niveau. Fonctionnent par deux, ils mesurent la vitesse moyenne d’une voiture sur une portion de route. Si celle-ci est supérieure à la limite fixée, le conducteur est flashé à la fin du tronçon.
Dans une question parlementaire, le député (DP) André Bauler souhaitait savoir combien ces nouveaux radars avaient déjà flashé d’automobilistes et quelle était notamment la plus grande vitesse enregistrée. D’après Henri Kox (déi gréng), le ministre de la Sécurité intérieure, ces radars ont déjà relevé 24 174 infractions entre le 15 mars et le 17 juillet. La vitesse la plus élevée enregistrée était de 221 km/h (214 km/h retenue) au lieu de 90.
Il s’avère également que les voitures sont flashées plus souvent que les poids-lourds et que 7 878 des 24 174 infractions, soit 32,59 %, ont été commises par des véhicules immatriculés à l’étranger.