L’OGBL et le LCGB annoncent via un communiqué que malgré la fermeture du site de production luxembourgeois d’Astron Buildings, aucun licenciement n’aura lieu. Des accords pour recourir à la préretraite ou à des départs volontaires ont pu être négociés avec la direction.
Alors que les salariés de Manuel Cardoso sont toujours en attente de l’annonce officielle de la faillite de l’entreprise, ceux d’Astron Buildings évitent finalement le pire. En juin dernier, la direction de l’entreprise annonçait en effet vouloir arrêter sa production au Grand-Duché d’ici deux ans, menaçant l’emploi d’environ 80 salariés. Seul le siège social luxembourgeois devrait rester en place afin de conserver les activités administratives, l’engineering et la Recherche et développement.
Selon le groupe Briand, qui a récemment racheté Astron Buildings, cette décision a été prise face au manque de compétitivité du site de production. Une analyse que les syndicats ont rapidement tenu à nuancer. «Cette affirmation ne recouvre que la moitié de la vérité, car en réalité les investissements qui auraient été nécessaires pour pérenniser le site de production luxembourgeois ont tout simplement été négligés», ont précisé dans un communiqué l’OGBL et le LCGB.
Un plan prévu jusqu’au 31 mars 2024
Ces derniers ont donc rapidement tenté de trouver un accord avec la direction afin de mettre en place un plan de maintien pour l’emploi (PME). Les négociations ont porté leurs fruits car même si les suppressions de postes n’ont pu être évitées, l’entreprise n’aura finalement pas recours aux licenciements économiques. «Le PME prévoit en effet que les suppressions d’emplois se traduisent principalement par le recours à la préretraite-ajustement et des départs volontaires, négociés par les syndicats.»
Les salariés concernés seront accompagnés au mieux, que ce soit dans leur recherche d’un nouvel emploi ou bien dans les démarches administratives. «La mise en œuvre du PME et l’application des mesures négociées seront assurées par un comité de suivi, composé par des membres des délégations signataires et des membres de la direction», ajoutent les syndicats.
Le plan de maintien dans l’emploi s’étendra d’abord jusqu’au 31 mars 2024. Il est susceptible d’être prolongé par la suite.