Le Luxembourg s’est engagé à soutenir le fonds de la Banque européenne d’investissement (BEI) en faveur de l’Ukraine, à hauteur de 1,3 million d’euros.
La BEI et les ministres de 16 pays de l’UE ont signé ce vendredi les déclarations d’intention concernant le « Fonds EU for Ukraine » de la BEI destiné à soutenir le programme de redressement et de reconstruction de l’Ukraine.
Le Luxembourg est «heureux d’annoncer un engagement de 1,3 million d’euros en faveur de cette initiative», a annoncé la ministre des Finances, Yuriko Backes. «Ce n’est pas le moment de relâcher nos efforts, a-t-elle expliqué. Il nous incombe à tous de continuer à soutenir l’Ukraine pour l’aider à faire face aux conséquences humanitaires, économiques et sociales de cette guerre injustifiée et injustifiable»
Ce fonds permettra à la banque de l’UE de poursuivre son soutien à l’Ukraine et constituera une solution temporaire en attendant l’adoption de mesures à plus long terme de l’UE. Il doit faciliter la mise en œuvre de projets tant publics que privés, en mettant principalement l’accent sur les infrastructures municipales.
Des centaines de millions d’euros
Sont donc concernés les écoles et les hôpitaux, les réseaux de transport, les installations d’approvisionnement en eau et d’assainissement… mais aussi les capacités numériques et de cybersécurité, ainsi que l’accès au financement pour les entrepreneurs ukrainiens qui devrait être facilité, précise la BEI dans un communiqué.
Les pays membres ayant indiqué leur intention de contribuer au fonds sont les suivants : Belgique (jusqu’à 6 millions d’euros), Irlande (7 millions d’euros), Espagne (70 millions d’euros), France (100 millions d’euros), Italie (100 millions d’euros), Lettonie (7 millions d’euros), Lituanie (10 millions d’euros), Luxembourg (1,3 million d’euros), Pays-Bas (52 millions d’euros), Pologne (25 millions d’euros) et Slovaquie (5 millions d’euros).
En outre, plusieurs États membres ont confirmé leur soutien et leur volonté d’apporter au fonds une contribution dont le montant reste à déterminer. Il s’agit du Danemark, de l’Estonie, de la Grèce, de la Croatie et de Chypre.
La taille du fonds devrait augmenter encore à la faveur de futurs engagements.