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Logement : de Sanem à Luxembourg, déi Lénk dénonce l’inaction des autorités


La Gauche mène une série d’actions ciblant «les symboles du laisser-faire coupable» des autorités en matière de logement. (Photo : déi Lénk)

Déi Lénk et ses sections locales mènent actuellement des actions pour dénoncer la politique du logement, tandis que nombre de bâtiments vides sont à l’abandon.

L’ancien commissariat de la rue du Nord à Esch, l’ancienne station-service de la route d’Esch à Sanem, la friche Eucosider à Pétange, le croisement entre la rue Jean-Pierre-Gansen et la rue des Ligures à Differdange, ou encore le 47, rue de la Lavande au Kirchberg…

Autant de lieux très différents qui ont un point commun, selon déi Lénk : «Ce sont les symboles de l’échec de la politique de logement. Tous ces endroits pourraient être utilisés pour faire du logement abordable, mais il n’en est rien.»

La plupart appartiennent à l’État ou aux communes. C’est de fait «d’autant plus incompréhensible que rien ne s’y passe depuis des années pour lutter contre la crise», dénonce déi Lénk qui, par le biais de six de ses sections locales, mène une série d’actions depuis le 27 mai.

Les lieux ciblés sont «les symboles du laisser-faire coupable» des autorités, au travers d’une politique du logement qui empêche «de plus en plus de personnes de vivre au Luxembourg».

Taxe sur la spéculation, aides étatiques aux communes pour créer du logement abordable… Des outils déjà existants et qui pourraient être appliqués «immédiatement», rappelle la Gauche qui a inscrit sept de ces mesures concrètes dans son programme électoral.

Lundi, la section déi Lénk de Luxembourg clôturera sa semaine de protestation avec une action devant le 47, rue de la Lavande au Kirchberg, qui abrite une maison inoccupée propriété de la commune.