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Santé : le CSV tacle la ministre Lenert


Claude Wiseler, le coprésident du CSV, n’épargne pas la ministre de la Santé sortante. 

À cinq mois des élections législatives, la tête de liste du LSAP continue de se retrouver sous le feu des critiques. Après l’AMMD et le Conseil d’État, c’est au tour du CSV d’attaquer la ministre de la Santé de front.

Le principal parti d’opposition est monté au créneau, ce mardi, pour fustiger la politique de santé menée par la ministre Paulette Lenert. Le CSV lui reproche plus particulièrement une politique «socialiste-dirigiste», imposée du haut vers le bas, sans mener de véritable dialogue avec les acteurs du secteur. «Nous nous retrouvons dans une impasse et c’est une nouvelle fois le patient qui risque d’en faire les frais», clame le coprésident Claude Wiseler.

Son parti a identifié cinq raisons pour enfin mener une autre politique de santé. La ministre Lenert se refuserait à prendre des initiatives, préférant laisser «pourrir» les dossiers. «D’abord, il n’y a pas de réaction de la part de la ministre. Ensuite, elle cède à la panique et rédige de mauvais textes de loi, bâclés et sans concertation aucune», accuse Claude Wiseler en faisant notamment référence au virage ambulatoire, attaqué de front par le Conseil d’État. Le CSV dénonce aussi le dialogue de sourds avec l’Association des médecins et médecins-dentistes (AMMD) et les syndicats.

«Le problème d’accès à la médecine n’a pas été maîtrisé ces dernières années. De plus, d’importantes évolutions ont été manquées. À côté du virage ambulatoire, il faut citer la télémédecine et l’hospitalisation à domicile», énumère Claude Wiseler.

Le CSV est opposé à l’obligation que des cabinets décentralisés offrant, par exemple, des examens IRM doivent fonctionner comme annexes d’un groupe hospitalier.