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[BGL Ligue] L’ex-coach du Fola est ravi de son successeur : «Stefano Bensi veut changer le monde»


Pour Miguel Correia, le Fola, c'est sûr, «va se sauver. (photo archives LQ)

Miguel Correia, l’ancien coach du Fola, est ravi de ce que fait son ancien joueur aux commandes. Il jure que le club eschois, sous ses ordres, va se sauver.

Le changement de coach au Galgenberg, cela aura été une affaire de demi-points. Avec Miguel Correia, une équipe relookée de force durant l’été prenait 0,77 pt par match en moyenne. Depuis décembre, et alors qu’avec Serge Wolf en intérim, elle en emmagasinait 0,75 à chaque rencontre, un groupe encore rajeuni à l’hiver en prend désormais 1,2 avec Stefano Bensi. Avec, en observateur plus qu’attentif… celui qui était son ancien coach en début de saison, Miguel Correia, qui a plus ou moins repris le job de Bensi chez les jeunes. «On a juste inversé les rôles», sourit Correia, remercié mi-octobre.

L’ancien adjoint de Jeff Strasser et Sébastien Grandjean, notamment, est donc un spectateur très attentif de ce Fola qui se reconstruit avec ses jeunes. Comble de l’ironie, il est aujourd’hui en dialogue constant avec Bensi et pose un regard à 360° sur l’évolution de l’équipe qui peut aujourd’hui mettre le premier barragiste, Mondercange, à quatre longueurs, si ce dernier perd à Hesperange et que le club doyen s’impose de son côté à Rosport. «Mettre « Stef » sur le banc, c’était une bonne idée. Il a les mêmes idées que moi et amène sa petite expérience à lui. Mais quand je l’entends parler football, il a les yeux qui pétillent. On voit qu’il aime ça. Il veut changer le monde ! Le monde du foot en tout cas.» Bel éloge.

«Le comité a fait une erreur me concernant»

Pourquoi l’ancien international y parvient-il mieux que son prédécesseur alors que les moyens ont encore été amputés à l’hiver ? Peut-être parce que Miguel Correia (qui assure que le retour aux affaires de Cabral dans les buts ainsi que le fait d’avoir adjoint un gars costaud à Klein «qui aime bien être libéré des responsabilités pour pouvoir aussi un peu s’occuper de lui» ont fait de vraies différences), rappelé en décembre pour tenir un nouveau rôle, a eu un impact à son échelle.

Mais le technicien assure surtout qu’il était question de faire preuve de patience. «Le comité a un peu vacillé quand il a recruté (sic) un nouveau président (NDLR : Paul Olk, démissionnaire depuis) qui ne connaissait pas la réalité de ce club. Je pense qu’ils ont fait une erreur me concernant. Mais l’important, c’est que maintenant, tout le monde puisse travailler comme il faut.»

Aussi en est-il certain, avant de jouer Rosport, Wiltz, la Jeunesse ou encore Hostert et Strassen d’ici à la fin de saison, le Fola «va se sauver !». «On savait qu’il fallait laisser du temps à cette équipe pour qu’elle grandisse. Aujourd’hui, les joueurs sont conscients de leur valeur. Ça va le faire.»