Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Les hommes de pour le moins efficace, face à une équipe de Dudelange Holger Schneider se sont montrés amoindrie par de nombreuses absences.
Esch n’a pas eu à forcer son talent pour s’imposer face à une équipe de Dudelange très affaiblie.
Les vacances sont bel et bien loin. Les choses sérieuses ont commencé samedi soir, avec le duel attendu à chaque saison entre deux collectifs rivaux et ambitieux que sont Esch et Dudelange, aux palmarès bien remplis. Mais avec son banc réduit par l’absence de Hippert (blessé), de Mauruschatt, des Gulbicki père et fils pour raison familiale et de Hummel (blessé), le choc n’a pas été celui annoncé. Le champion en titre n’a pas fait le poids face aux Eschois. Dudelange s’est ainsi logiquement incliné à Lallange lors de la deuxième journée de Sales-Lentz League.
Une chose est sûre : Dudelange possède les qualités pour poser des soucis à plus d’une équipe. Wirtz et les siens ont montré de belles choses. Ils se sont défendus avec leur moyen. C’est sur le plan physique que Dudelange a fait chavirer le navire. Malgré une première période encourageante, Jovicic et sa bande ont finalement cédé face au rouleau compresseur emmené par Pulli. Dudelange a manqué de constance. Et cela s’est effectivement constaté en seconde période. Car si les champions en titre ont pu espérer s’accrocher en première période, le coup d’accélérateur des hommes de Schneider a été trop violent pour que les Dudelangeois puissent suivre le rythme.
Jovicic tente de sauver ce qui peut l’être
La rencontre a pris un caractère offensif inhabituel entre ses deux équipes. En témoigne le score à la pause (19-14). Soit plus d’un but à la minute. Rare. Très rare dans un duel entre deux formations qui, d’ordinaire, brillent par leur imperméabilité. Et pourtant, samedi soir, l’écart au score aurait pu être encore plus important. Dudelange et Esch font presque jeu égal, lors que les occasions de but sont plus importantes pour Esch. Des pertes de balle sur les relations arrière dudelangeoises offrent un florilège de contres faciles pour Scholten, Pulli ou Tomassini.
Des interceptions et des récupérations de balles qui servent agréablement Esch, pour faire gonfler rapidement le score en s’économisant un maximum. Une aubaine. Car dans ses cages, Jovicic défend les couleurs de son club avec férocité. Lorsque la défense 6-0 de Dudelange est en place, le portier est difficile à battre. Il compte huit parades en première période, alors que le portier eschois n’a su s’imposer que sur trois tirs adverses dans ce même laps de temps. L’écart à l’avantage d’Esch atteint son apogée avec neuf longueurs séparant les deux équipes (27-18, 40e). Dudelange s’accroche, donne tout, reprend un peu de terrain (32-28, 54e). Mais le retard est bien trop lourd à combler et ne pourra se réduire plus. Dudelange n’a mené dans cette rencontre que lors de la première minute avec la balle d’engagement! Les équipiers de Ley ont donc couru après le score sur l’ensemble de la partie. Esch a fait valoir un collectif plus huilé et surtout plus efficace.
De notre correspondant Isabelle Foltz
