En visite d’État en Lettonie, le souverain a sévèrement condamné la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine. Il souligne l’importance d’une Europe et d’une OTAN unies.
Dépôt d’une gerbe de fleurs au monument de la Liberté, suivi d’une visite du musée de l’Occupation. Le premier jour de la visite d’État du Grand-Duc Henri en Lettonie a permis de rappeler les sacrifices d’un peuple en quête de liberté et décidé à ne plus lâcher son indépendance, acquise en 1991.
La capitale Riga est à peine éloignée de 600 km de la frontière avec la Russie. La guerre d’agression, menée depuis plus d’un an, contre l’Ukraine fait ressurgir de très mauvais souvenirs aux Lettons. «La tension est bien plus palpable ici que dans les pays de l’Europe occidentale», constate d’ailleurs le Grand-Duc à la sortie d’une réunion en tête-à-tête avec le président letton, Egils Levits.
Comme le rapportent nos confrères qui couvrent cette visite d’État, le chef d’État du Luxembourg a employé des mots très sévères à l’égard de Moscou. Il a clairement qualifié la Russie comme «agresseur», qui menacerait non seulement les pays baltes, mais aussi le reste de l’Europe. «En tant que deux pays territorialement plus petits, le Luxembourg et la Lettonie doivent ensemble élever la voix contre l’agresseur russe», a, pour sa part, souligné le président Levits.
Plus que jamais, il serait «important que l’Europe et l’OTAN fassent preuve de solidarité pour aider l’Ukraine à mettre fin à cette guerre», ajoute le souverain luxembourgeois.
Un hommage
aux Lettons tués
Dans la foulée, le Grand-Duc a rendu hommage aux soldats morts au combat durant la guerre d’indépendance lettone de 1918 à 1920. Le monument de la Liberté, inauguré en 1935, est considéré comme «un symbole important de la liberté, de l’indépendance et de la souveraineté de la Lettonie».
Hier après-midi, le Grand-Duc et le président letton ont visité le musée de l’Occupation, dédié à l’histoire de l’occupation de la Lettonie entre 1940 et 1991. Le programme officiel de la visite d’État indique que ce musée «s’est fixé comme objectif de rendre hommage aux Lettons tués, déportés ou forcés de trouver refuge en dehors de leur patrie pendant cette période».
Le Grand-Duc Henri est accompagné du ministre des Affaires étrangères, Jean Asselborn, et du ministre de l’Économie, Franz Fayot. Aujourd’hui, les relations économiques entre la Lettonie et le Luxembourg seront plus largement thématisées. Un Forum économique Lettonie-Luxembourg «offrira une excellente opportunité pour identifier des domaines de collaboration future».
Lo que dije acepto no se publique, pero contenido haga conocer en la cancillería