La part des emplois en CDD a très peu évolué dans les entreprises. Tout comme le recours à l’intérim, selon le ministère du Travail.
Interrogé sur les évolutions du recours à l’emploi en CDD dans le secteur privé et du travail intérimaire par le député Mars Di Bartolomeo (LSAP), le ministre du Travail a détaillé quelques chiffres et indicateurs sur douze mois. Selon les dernières données disponibles, entre septembre 2021 et septembre 2022, «la part des CDD dans la population salariée du secteur privé a stagné à 5,9 %», indique Georges Engel, précisant que les variations observées sur la période s’expliquent par les effets saisonniers. De même, la part des CDI est également restée stable, passant de 92,2 % à 91,9 %.
12 000 personnes en contrat intérim
Au sein des recrutements, souligne le ministre, la part des CDD n’a que très peu évolué. Elle s’établissait à 26,6 % en septembre 2021, contre 27,7 % en septembre 2022. Entre ces deux dates, cette part oscille entre 25,6 % et 28,9 %. Constat identique pour les recrutements en CDI sur la période de référence, avec une part passée de 73,4 % à 72,3 %. Soit une variation comprise entre 71,9 % et 74,4 %.
Sur la question du travail intérimaire, là encore les données sont très proches entre septembre 2021 et septembre 2022 : environ 12 000 personnes en contrat intérim étaient recensées. Enfin, concernant les demandeurs d’emploi en chômage de longue durée (supérieure à douze mois), Georges Engel est en mesure de lister les profils les plus touchés. En tête, on retrouve les métiers liés au nettoyage et à la propreté industriels (13,7 %) ainsi que ceux du secrétariat et de l’assistance (11,4 %). Derrière, citons la sécurité privée (6,2 %) ou encore le transport routier (5,9 %).