Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Champions en titre, les basketteurs du T71 reçoivent Soleuvre pour l’ouverture de la saison de Nationale 1, ce samedi soir. MVP luxembourgeois du dernier championnat, Tom Schumacher se montre prudent. Mais se veut confiant.
Le triple champion en titre a considérablement changé de visage à l’intersaison : Jones et le coach Phil Dejworek sont arrivés, Max Schmit est reparti à la Résidence, Tim Kauffmann fait ses études aux Pays-Bas et Frank Muller a dit stop. Un véritable puzzle à résoudre dans une saison que Tom Schumacher et ses coéquipiers débutent samedi, face à Soleuvre.
Le Quotidien : Le T71 est-il prêt pour cette saison?
Tom Schumacher : On n’est pas encore prêt à 100 %, mais la saison est très longue et je pense qu’on sera de plus en plus fort au fil des journées.
Sur le papier, on a le sentiment que le T71 est moins fort que l’an dernier. C’est également ce que vous pensez?
C’est dur à dire. Sur le banc, on peut compter sur Claude Bemtgen et Christophe Laures, qui sont deux joueurs importants. Cela fait déjà sept joueurs et il y a plusieurs équipes qui vont tourner à sept cette saison? Et puis, on a aussi Benni (Hurt), qui a fait une belle saison avec Gréngewald et qui a bien bossé en présaison en ne commettant pas de faute grave, en faisant une bonne défense. C’est vrai qu’on n’a pas le même banc que Steinsel, mais je pense qu’il est quand même correct.
Il y a eu beaucoup de changements à l’intersaison, avec également un nouveau coach. Vous avez quitté un septuagénaire un peu chétif et vous vous retrouvez avec un entraîneur trentenaire de 2,06 m, ça change?
Oui, forcément. Et au niveau du style, également. Tim Collins appréciait le jeu sur demi-terrain alors que Phil (Dejworek) veut que nous jouions plus vite. Parfois, on doit même faire des presses tout terrain, des zones presses. C’est une bonne chose pour un joueur comme « Jonesi » (NDLR : Chris Jones) qui est l’un des joueurs les plus rapides du pays. Il aura en face de lui Pitt Koster, samedi et ce ne sera pas facile pour Pitt, avec les grands bras et la vitesse de Jonesi.
Pour vous, cela change quelque chose?
Pas vraiment. Ça reste la même situation. C’est vrai que je ne suis pas le joueur pour faire des presses comme cela mais sinon, on a beaucoup de systèmes avec des écrans pour Jonesi et moi. On retrouve un peu le style qu’on avait à l’époque de coach Enjebo. On va jouer plus vite. Maintenant, à nous de ne pas confondre vitesse et précipitation!
Vous débutez cette saison à domicile face à Soleuvre. Qu’est-ce que cela vous inspire?
Déjà, c’est bien de débuter à la maison. L’an passé, on est restés invaincus toute la saison sur notre parquet alors on ne peut pas se permettre de perdre pour le premier match à la maison. Il faut gagner! Même si on sait qu’un premier match de championnat, surtout avec autant de changements dans l’équipe, n’est pas quelque chose d’évident.
Quelle sera la clé du succès pour le T71 contre Soleuvre?
Ce sera de jouer en équipe. On doit se trouver en équipe, avoir le bon timing au niveau du rebond. Si on se concentre sur ce qu’on a à faire et qu’on évolue bien collectivement, on va gagner. Bien sûr, ce ne sera pas facile. Soleuvre n’est pas une formation facile à manœuvrer. Mais en limitant nos fautes, on doit l’emporter.
Dans quel état d’esprit abordez-vous cette saison?
Pour la première fois, je n’ai rien fait pendant huit semaines. Je suis parti une quinzaine de jours en Malaisie et en Thaïlande avec Raoul Dentzer et nos copines respectives et je n’ai repris l’entraînement qu’à la mi-août. La motivation est très présente. Pour moi, c’est un nouveau challenge.
Romain Haas
