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Les transports d’animaux font débat en Europe


L’Union européenne va modifier les règles pour le transport d’animaux.  (Photo : archives editpress)

Les ministres de l’Agriculture européens se sont réunis à Bruxelles pour discuter de la législation européenne sur le transport des animaux.

Le ministre de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural, Claude Haagen, a assisté ce lundi au Conseil «Agriculture et Pêche» organisé à Bruxelles.

Au début de la réunion, Peter Kullgren, le ministre suédois des Affaires rurales, a présenté le programme de travail de la présidence suédoise pour les prochains six mois.

Certains États membres ont demandé à mettre à l’ordre du jour la révision de la législation européenne sur le transport des animaux. Le ministre Claude Haagen a profité de l’occasion pour rappeler la position luxembourgeoise à ce sujet. Le but principal de la révision législative devra rester l’amélioration des conditions de bien-être des animaux pendant le transport. Pour le Grand-Duché, il est essentiel de promouvoir les alternatives au transport des animaux. De plus, la révision législative du règlement sur le transport devrait introduire une limitation stricte de la durée maximale des trajets, ainsi que des restrictions pendant les périodes de canicule.

Aider l’Ukraine à court, moyen et long termes

Vu qu’il n’est pas possible de contrôler et garantir le respect des normes européennes dans des pays tiers, Claude Haagen a expliqué que le Luxembourg refusait, au niveau national, d’accorder des autorisations pour les transports hors de l’Union. Voilà pourquoi le Luxembourg soutient également une telle interdiction des exportations d’animaux au niveau européen.

Les ministres ont également eu un échange de vues sur la situation des marchés agricoles européens, notamment à la suite de l’invasion de l’Ukraine. Dans ce contexte, Claude Haagen a souligné la volonté du Luxembourg d’encourager toutes les mesures qui visent à aider l’Ukraine à court, moyen et long termes, en précisant qu’une bonne coopération avec les différentes institutions internationales comme l’OMC, la FAO et l’OCDE reste primordiale.

Le ministre luxembourgeois a fait également part de ses préoccupations concernant le coût des intrants, de l’engrais et de l’énergie pour le secteur agricole et le prix des denrées alimentaires pour les consommateurs.