Trois jours après leur festival contre Brême (7-1), Mathias Olesen et Cologne s’attaquent au leader et décuple champion d’Allemagne en titre, le Bayern.
Allemagne La période devrait être propice à l’euphorie pour Cologne et Mathias Olesen, mais le calendrier immédiat des «Boucs» ne l’est pas. Larges vainqueurs samedi du Werder Brême (7-1), une rencontre qui a marqué le retour aux affaires du Roude Léiw, après avoir déjà étrillé Hambourg (4-0) et Lommel (5-0) en préparation, les Colognais rendent visite ce soir… au Bayern Munich, inusable leader de Bundesliga dont on dispute la 17e journée, théâtre notamment d’un Mayence-Dortmund demain. Déjà crédité de 5 points de plus que la concurrence, le Rekordmeister, décuple champion d’Allemagne en titre, n’a perdu aucune de ses 14 dernières rencontres, Ligue des champions incluse. Pour Olesen et Cologne, ce déplacement en Bavière marquera le début d’une série particulièrement relevée, qui les verra rendre visite dimanche à Schalke, la lanterne rouge, mais surtout recevoir début février Leipzig (5e) et Francfort (2e), deux des représentants allemands en C1 cette saison. L’euphorie attendra un peu…
Pays-Bas Sixièmes à 7 points du leader, l’imposant – et encombrant – voisin du Feyenoord, 5 de son dauphin, l’AZ Alkmaar, 4 du PSV Eindhoven (3e) et seulement 2 de l’immense Ajax Amsterdam (5e) à l’issue de la phase aller : si on avait prédit pareil destin cet été aux joueurs du Sparta Rotterdam, il n’est pas dit qu’ils auraient cru à cette prémonition. Cela se comprend : Mica Pinto sortaient d’un exercice désastreux, conclu par un sauvetage in extremis en Eredivisie. Mais c’est forts de la troisième meilleure défense du championnat (16 buts concédés) et d’un statut de prétendants à l’Europe que les «Spartanen» (6es, 31 pts), invaincus depuis six journées, entament ce soir (21 h) la deuxième partie de saison, avec la réception de Waalwijk (12e, 18 pts). Pinto visera lui une 18e titularisation en autant de journées d’Eredivisie.
Turquie «Non seulement il ne s’est pas excusé, mais en plus, il ne voit pas d’erreur de sa part. Il y a des choses qui ne se font pas dans un groupe et cela ne me fait pas plaisir de m’en passer, mais je n’avais pas le choix. Je ne peux pas faire de sentiments.» C’est en ces termes que Luc Holtz justifiait en décembre, dans nos colonnes, la mise à l’écart des Roud Léiwen d’Olivier Thill un mois plus tôt, officiellement pour «manque de respect envers le staff». Depuis, le milieu, victime d’une rupture des ligaments croisés du genou fin mai, a rejoué quelques secondes avec son club d’Eyüpsor (leader de D2 turque) le 13 janvier, puis 35 minutes dimanche, mais son compteur avec les Roud Léiwen risque bien de rester bloqué à 41 sélections et 3 buts. Interrogé hier par nos confrères de RTL, le sélectionneur a définitivement acté son exclusion : «Cette décision est prise, cette porte est complètement fermée, je ne vais pas non plus la rouvrir.» Faute d’éliminatoires de l’Euro-2024, «Oli» devra donc se concentrer ces prochains mois sur l’objectif de son équipe de rallier la Süper Lig, elle qui a échoué, avec lui et Gerson Rodrigues, en barrages la saison passée
États-Unis L’heure était aux hommages, hier au New York City FC, qui a salué sa «légende» vénézuélienne Alex Callens sur les réseaux sociaux. Partenaire en défense centrale ces dernières saisons de Maxime Chanot, titre MLS 2021 et Campeones Cup 2022 à la clé, «Iron Man» quitte le NYCFC, dont Maxime Chanot – arrivé en 2016 – est aujourd’hui, avec le départ du gardien américain et recordman Sean Johnson (206 matches), le probable futur joueur le plus capé, du haut de ses 176 apparitions sous le maillot bleu ciel. Celle-ci ne comptera pas dans le total, mais les New-Yorkais affrontent aujourd’hui en amical les Earthquakes de San José, derniers de la Conférence ouest en 2022.
Jans et Mannheim tiennent le rythme
Repoussés samedi par Sarrebruck à 7 points, Laurent Jans et Mannheim ont ramené l’écart avec le 3e et barragiste à 4 unités, hier en clôture de la 19e journée de 3. Liga. En déplacement chez le 11e, Duisbourg, le Waldhof, un temps rejoint au score, a profité de sa supériorité numérique pour faire la différence en neuf minutes (1-2, 47e, puis 1-3, 54e) dès le début de la deuxième mi-temps. Et ainsi s’assurer un second succès en 2023, après celui conquis sur le même score (3-1) face à Munich 1860 pour la reprise du championnat, le 14 janvier. Jans, qui a joué toute la partie, et ses équipiers sont toujours 6es de D3.