Six départements de la région Grand Est sont depuis la fin de la semaine en alerte rouge face aux allergies au pollen, à cause des températures douces qui ont favorisé la floraison des arbres, a annoncé le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA).
« Le début d’année 2023 très doux a favorisé la floraison des arbres avec notamment les premiers pollens de noisetier (famille des bétulacées) qui sont déjà là et pourront venir gêner les allergiques », indique le RNSA dans un communiqué publié sur son site.
Les départements concernés sont le Haut-Rhin, le Bas-Rhin, la Moselle, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse et les Vosges. Le reste de la France métropolitaine est en risque d’allergie « de niveau moyen », selon la carte publiée par le réseau. « Le noisetier n’a besoin que de 5 °C pour fleurir et libérer ses pollens allergisants », précise le communiqué.
La France a été touchée par une douceur hivernale inhabituelle fin 2022 et début 2023. « Les concentrations de pollens dans l’air seront en baisse sous les averses de pluie/neige qui seront plus nombreuses à partir de dimanche 15 janvier avec un temps plus froid et perturbé annoncé pour la semaine prochaine », ajoute le RNSA.
L’organisation a aussi mis en garde contre le « vent qui favorisera la dispersion des pollens dans l’air » ce week-end, et qui « aggravera les symptômes comme les conjonctivites ».
Sur le pourtour méditerranéen, le risque d’allergie sera « de niveau moyen » pour les pollens de Cupressacées-Taxacées et de frênes, « en augmentation » et « très allergisants », indique par ailleurs le RNSA. « Dans le sud-ouest du pays, le cocktail des pollens de Cupressacées, frêne, aulne et noisetier fera monter le risque d’allergie au niveau moyen », ajoute le réseau.