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Anthony Moris : «Je me voyais mal quitter mon transat»


Moris, parti pour finir 2022 en fanfare. (Photo ruscg)

Qualifié pour les quarts de finale en Coupe, Anthony Moris est revenu fort après la frayeur en amical contre la Hongrie, en novembre.

Vous avez repris en 8es de Coupe de Belgique quelques semaines après votre sortie du terrain, le 17 novembre dernier, contre la Hongrie, pour un problème de genou. C’est donc que tout va bien…

Anthony Moris : C’était finalement juste une élongation du ligament latéral. J’ai entendu un « crac ». Et vous savez, quand ça touche le genou… Cela m’est déjà arrivé deux fois de me faire les croisés, mais je n’ai pas eu peur : je n’ai pas de traumatisme. Il s’agissait de mon trentième match de la saison. La fatigue se faisait sentir.

Et vous voilà qualifié, depuis mardi soir, pour les quarts de finale de la Coupe de Belgique après votre succès sur Ostende (2-1).

C’est spécial de reprendre par la Coupe après une si longue pause, mais le but, c’était de ne pas se faire piéger, d’autant qu’ils viennent de changer de coach et de philosophie de jeu. C’est chose faite même si on a eu du mal, la première demi-heure. Et derrière, en quarts, ce sera un gros match, coincé dans une semaine anglaise où on affrontera Anderlecht et l’Antwerp. Ce sera une sacrée semaine mais à l’Union, on commence à avoir l’habitude.

Après un dernier match de championnat contre Ostende, le 26 décembre, votre année 2023 commencera le 8 janvier par contre par un derby contre Anderlecht. Avez-vous l’impression d’avoir inversé le rapport de force dans la capitale?

Le RSCA reste un plus grand club au niveau du budget, des infrastructures, du palmarès… Mais là, oui, sur les deux dernières saisons, les résultats sont bien plus en notre faveur. Alors vivons ce genre de match au présent. Ce qu’il y a de dommage, c’est que la rencontre se jouera à huis clos à cause de sanctions contre les Mauves.

Vous jouerez dans un stade qui vous accueillera pour votre 8e de finale d’Europa League. Jouer au Parc Astrid, c’est embêtant?

C’était la volonté du club de se rapprocher de Bruxelles pour éviter à nos supporters de se déplacer jusqu’à Louvain, comme pendant la phase de poules. L’Union a grandi trop vite et le stade n’est plus aux normes. Cela ne fera pas beaucoup de différence pour moi : j’y ai déjà joué souvent. La pelouse est la même que partout ailleurs.

Vous y arriverez reposé?

Je suis parti en vacances pendant le Mondial. J’ai complètement déconnecté et je n’ai regardé qu’un match : la finale. Ces trois derniers mois, j’avais été beaucoup pris par mon métier et je me voyais mal quitter ma famille et mon transat pour aller regarder un match de foot à la télé. Je n’en avais juste pas envie. En tout cas, ça va !