(9e Journée de Sales Lentz League) – La fin de rencontre a été tendue et ce sont les Dudelangeois qui ont réalisé hier soir la bonne affaire…
Martin Hummel (ici à l’attaque) et les Dudelangeois ont fait mal à Käerjeng (ici Marrochi et Temelkov). (Photo : Julien Garroy)
Käerjeng a eu du mal à rentrer dans la rencontre. Les hommes de Trillini s’en sont mordus les doigts car la fin de match fut très serrée…
Alors que Dudelange jouait son troisième match en cinq jours, c’est du côté de Käerjeng que l’entame n’était pas fameuse. Les pertes de balles étaient nombreuses. La nervosité était croissante et l’impatience de débloquer son compteur personnel demeurait.
Et cela s’est répercuté en défense également. Marrochi offrait tôt dans la rencontre une supériorité numérique à son adversaire du soir (9e). Dans la foulée, Trillini, l’entraîneur de Käerjeng, posait au plus pressé un premier temps mort.
Aucun but n’était encore inscrit pour son équipe. Une première ! Rien de dramatique encore…
Car Dudelange ne menait que de trois buts à ce moment précis. Temelkov prenait alors les choses en main et faisait enfin trembler les filets de Jovicic, après plus de neuf minutes de jeu.
Käerjeng était lancé et revenait à une longueur en trente secondes de jeu. Un retard rapidement maîtrisé notamment grâce à Auger qui freinait brillamment les ardeurs des Hummel, Lovrinovic et autres Szyczkow.
Mais Ley était de retour et se jetait sur tous les ballons qui traînaient, permettant à Dudelange de garder l’avantage (4-6, 18e). Käerjeng s’efforçait de mieux faire mais il faut avouer que sans les parades de Chris Auger, Dudelange aurait été loin devant.
Les offensives de Meis et compagnie sont bien faibles. Le portier, auteur de quatorze parades en une période, résiste à lui seul face à l’armada dudelangeoise. Au retour des vestiaires, Käerjeng bénéficie de quelques contres.
Cette fois-ci, les ballons sont au fond. À la 35e, Kaerjeng prend les commandes de la partie pour la première fois. Et ce jusqu’à trois longueurs d’avance si dures à obtenir. Pourtant, la défense aplatie à six mètres laisse Patzack et Poeckes prendre le tir aux neuf mètres sans être touchés. L’issue de la rencontre semble complètement indécise (17-17, 47e). Des exclusions temporaires consécutives à Käerjeng permettent alors à Dudelange de reprendre définitivement l’avantage.
Ce matin, Käerjeng a de quoi nourrir des remords.
De notre correspondante Isabelle Foltz