Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le ministre Jean Asselborn, lors d’une réunion de l’OTAN mercredi, a annoncé un nouveau soutien financier du Luxembourg à la Bosnie-Herzégovine, la Géorgie et la Moldavie.
Le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn, a participé à la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN, qui a eu lieu mercredi et mardi à Bucarest, et dont les pays membres ont réaffirmé leur soutien notamment financier à l’Ukraine.
Les voisins de l’Ukraine ne sont pas oubliés puisque les partenariats de l’Alliance ont été abordés, en présence des ministres des Affaires étrangères de Bosnie-Herzégovine, de Géorgie et de Moldavie. Dans ce contexte, selon un communiqué de ses services, le chef de la diplomatie luxembourgeoise a déclaré : «Nous avons un objectif commun : la sécurité, la paix et la stabilité dans la région euro-atlantique. Vu l’impact de l’agression russe contre l’Ukraine sur vos pays, son influence malveillante et la coercition dans vos pays, le moment est venu d’intensifier notre coopération» en termes de capacités de défense soutenues par l’Alliance. Dans cette optique, Jean Asselborn a annoncé que le Luxembourg apportera «un million d’euros supplémentaire» à chacun des trois partenaires.
Réduire les dépendances
Sur la question de l’élargissement de l’Alliance, le ministre a indiqué à ses homologues espérer voir aboutir rapidement la procédure de ratification de l’adhésion de la Finlande et de la Suède. Ceci afin de ne pas «retarder l’aspiration à plus de sécurité par des millions de Finlandais et de Suédois».
Les ministres se sont par ailleurs penchés sur des questions liées à la Chine, qui connaît actuellement une vive contestation des restrictions sanitaires drastiques. Jean Asselborn s’est dit à ce sujet préoccupé par «la dérive sur le plan interne en matière de respect des droits humains».
Par ailleurs, sur le plan économique, «le Luxembourg est également soucieux de tirer les bons enseignements de notre dépendance démesurée à la Russie en termes d’énergie. Nous ne pouvons pas nous permettre de commettre une telle erreur de calcul une seconde fois. Nous devons réduire nos dépendances stratégiques vis-à-vis de la Chine, déterminer et réduire nos vulnérabilités et assurer l’intégrité de nos chaînes d’approvisionnement», a-t-il plaidé.
