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[Handball] Le Luxembourg sombre à nouveau


À l’issue de cette double confrontation, les Luxembourgeoises sont tombées contre plus fortes qu’elles.

Sévèrement battues à l’aller (36-13), les Roud Léiwinnen ont connu la même sentence lors du match retour (11-30). Face à l’Ukraine, la marche était trop haute.

La correction infligée mardi (36-13) ne laissait que très peu de doutes sur l’issue de cette rencontre retour. Dans une partie sans réel enjeu donc, le Luxembourg s’est de nouveau cassé les dents contre l’Ukraine (11-30).

Scénario cocasse, sur la première attaque des Roud Léiwinnen, la numéro 8 Laura Willems perd son flocage et est contrainte de quitter le parquet. Une péripétie qui n’a pas l’air de perturber Lily Melchior qui égalise (1-1, 1re) avant d’être exclue temporairement dans la foulée.

En face, Maryna Konovalova marque déjà son quatrième but (1-5, 4e). Comme la veille, les locales n’y arrivent pas dans cette entame de match. Et comme la veille, le sélectionneur national demande rapidement un temps mort (8e). Dans le dur offensivement, les joueuses d’Adrian Stot jouent de malchance lorsque Mirela Kozar puis Tina Welter touchent, coup sur coup, les montants adverses (3-11, 15e).

La jeune Lena Kirtz trouve un trou de souris (4-12, 19e). La fin de cette première mi-temps est marquée par de nombreuses imprécisions de part et d’autre. Seuls sept petits buts seront inscrits en l’espace de quinze minutes (5-16, 30e).

Laure Flener très en vue

Comme mardi, au retour des vestiaires, les vagues ukrainiennes continuent de déferler sur les cages luxembourgeoises (5-19, 34e). Jenny Zuk vient stopper l’hémorragie (6-19, 35e) et Laure Flener, auteure de douze arrêts au total, continue de mettre en échec les joueuses adverses.

Pratiquement sollicitée sur chaque possession des visiteuses, la gardienne ne peut pas non plus faire de miracles. Loin de vouloir baisser le pied, les Ukrainiennes poursuivent leur festival (11-30, 60e). Les Roud Léiwinnen sont tombées contre plus fortes qu’elles et ont pu se rendre compte du chemin qu’il leur reste à parcourir pour, un jour, pouvoir rivaliser avec les meilleures nations européennes.