L’enquête se poursuit après la découverte du corps démembré de Diana Santos, à Mont-Saint-Martin. Quelques jours après la récupération de l’affaire par la police luxembourgeoise, il semblerait que la piste la plus privilégiée serait celle d’un féminicide.
L’information a été révélée ce jeudi après-midi par nos confrères de l’Avenir : les enquêteurs luxembourgeois, en concertation avec leurs collègues européens, seraient activement à la recherche du compagnon portugais de Diana Santos, qui a été retrouvée décapitée et démembrée le 19 septembre dernier à Mont-Saint-Martin.
D’après leurs informations, «la piste privilégiée est celle d’un féminicide». La femme de 40 ans aurait en effet été «victime de nombreux faits de violence et maltraitance par son compagnon.» Elle aurait d’ailleurs porté plainte à plusieurs reprises auprès de la police d’Athus.
Son compagnon est donc actuellement recherché et fait l’objet d’un mandat d’arrêt européen.
Pour rappel, le corps démembré de Diana Santos a été retrouvé par un adolescent de 16 ans derrière un bâtiment abandonné à proximité de la mairie de Mont-Saint-Martin, dans le département de Meurthe-et-Moselle.
Les résultats de l’autopsie n’avaient pas révélé de traces de blessures par balles ou arme blanche ni de violences sexuelles. Elle a vraisemblablement été tuée «dans les 24 heures» précédant la découverte du corps, manifestement «démembré à un autre endroit», avait indiqué la police française.
Une marche blanche sera organisée le 22 octobre prochain, en son honneur, dans la petite commune de la Province de Luxembourg. Les participants sont invités à venir avec un ballon blanc ou de couleur or.