Facile contre Mondercange en clôture de la 7e journée, le Progrès a enregistré un quatrième succès (4-0) de suite qui lui permet de monter sur le podium.

Et de quatre pour le Progrès. Vainqueur de ses trois dernières rencontres de championnat, l’équipe de Jeff Strasser en a remporté une quatrième de suite ce dimanche en clôture de la 7e journée face à Mondercange, qu’elle a au passage dépossédé de sa troisième place derrière les intouchables dudelangeois et hesperangeois.

Luisi règle la mire

Rapidement mis sur orbite par Bastos, auteur d’une demi-volée limpide à la réception d’un centre de la droite de Muratovic (1-0, 5e), et tout proches de doubler la mise dans la foulée par Luisi (7e), les Niederkornois ont dans l’ensemble maîtrisé les débats en première période, où seul Alunni a inquiété Latik, de loin (26e).

Mais les équipiers de Metin Karayer ont manqué de justesse dans le dernier geste, à l’image de Muratovic, qui a dévissé sur un centre en retrait de Bastos (31e), et surtout de Luisi, qui a beaucoup trop enlevé sa reprise et frappé sur Da Silva, après avoir récupéré le ballon dans les pieds de Fall. Mais l’avant-centre niederkornois a fini par régler la mire sur ce caviar de Bijelic, ultime passeur d’une action qu’il avait lui-même initié (2-0, 37e).

Da Silva limite la casse

Contraint de s’employer jusqu’au bout lors de leurs trois précédents succès (Rosport, Wiltz, Jeunesse), le Progrès s’est mis définitivement à l’abri au retour des vestiaires quand De Almeida, fauché dans la surface par Konte, s’est fait justice en prenant Da Silva à contrepied (3-0, 51e). Réduits à dix dans la foulée suite au jaune-rouge de Nouidra, les Mondercangeois s’en sont remis par la suite au talent de Da Silva pour ne pas totalement couler.

Le portier du FCM a ainsi détourné sur son poteau un coup franc de Muratovic (57e), puis signé un arrêt spectaculaire du pied sur une reprise à bout portant de Bastos (67e). Il n’a en revanche rien pu faire lorsque Filet, lancé par Bijelic, l’a ajusté du gauche (4-0, 81e). Face à cette déferlante, Mondercange n’a répondu qu’à la dernière minute via Alunni, dont la lourde frappe s’est écrasée sur la barre d’un Latik battu… Une soirée à oublier, définitivement, pour le promu.

 

Simon Butel