Après plusieurs congrès électifs sans adversaire, Paul Philipp pourrait bien voir l’un des membres de son conseil d’administration le défier en octobre.
Il paraît que ces derniers temps, les murs de la FLF tremblent régulièrement. Après plusieurs congrès électifs sans opposition, Paul Philipp pourrait bien avoir, 18 ans après sa toute première élection, une campagne à mener. Et ce devrait être contre l’un des membres de son conseil d’administration : Claude Kremer.
Ce dernier a jusqu’à samedi pour déposer une candidature qui semble ne plus faire beaucoup de doute, mais qu’il se refuse pour l’heure à afficher au grand jour : «Pour le moment, ce sont des rumeurs. J’attends encore le dernier déclic à opérer dans ma tête.» Il nie également les tensions en interne autour de ses velléités, même si la campagne sur le fair-play dont il s’occupait a été pour le moment «coupée».
En coulisses, il se murmure que l’homologation des dossiers a subi un tour de vis conséquent afin de verrouiller une élection qui s’annonce moins vite évacuée que d’habitude. Ainsi, secrétaires et présidents des clubs dont émanent les candidatures au conseil d’administration doivent avoir visé le document. Et les conditions seront surveillées attentivement, par exemple la durée de présence au club. Claude Kremer, il faut dire, semble avoir des arguments et certains candidats aux postes du conseil d’administration seraient susceptibles d’intégrer son éventuelle future équipe, même s’ils ne se présentent pas officiellement pour soutenir Claude Kremer. Les noms de Carole Bragança (Sanem), Tun Mestre (Pétange) ou Christian Weis (Biwer) ainsi qu’une juriste issue des rangs du Progrès seraient sur les rangs pour succéder aux sortants, qui remettent leur fonction en jeu : Nico Schockmel, Carine Nardecchia, Marco Richard et Henri Mausen.
Paul Philipp doit-il s’inquiéter de cette fronde interne visant à un rajeunissement du poste? Claude Kremer a occupé le terrain ces dernières années. En charge un temps de la commission des dames, il s’occupe désormais de celle des jeunes et de celle des terrains, où il aurait notamment désemberlificoté un certain nombre de situations, se créant un réseau d’obligés. Ses axes de campagne? Le futsal, qu’il considérerait comme l’un des grands oubliés actuels, mais aussi les jeunes et les dames. «Mais pour l’heure, il n’y a pas encore de candidature», assure-t-il. Tout porte pourtant à croire que, le 15 octobre, à Strassen, Paul Philipp ne sera pas seul sur la ligne de départ.