Maurice Deville rentre au pays. Après quinze ans en Allemagne, l’attaquant international s’est engagé avec le Swift Hesperange et va ainsi enfin découvrir la BGL Ligue, à 30 ans.
Il n’avait encore jamais évolué en seniors au Grand-duché, mais Maurice Deville est en passe d’y remédier. À 30 ans, et après avoir passé les 15 dernières années outre-Rhin, où il a successivement évolué à Uckerat (2007-2008), Aix-la-Chapelle (2008-2011), Elversberg (2011-2013), Sarrebruck (2013-2014 puis 2020-2022), Kaiserslautern (2014-2016), Francfort (au FSV, 2016-2017), Mannheim (2017-2020) et Sandhausen ces six derniers mois, l’attaquant international (61 sélections, 3 buts) évoluera cette saison à Hesperange.
Il s’agit d’un retour aux sources pour le natif de Sulingen (Allemagne), qui a fait ses classes au Swift avant de retrouver son pays d’origine, où il a notamment disputé 29 rencontres de 2. Bundesliga (4 buts), 92 de 3. Liga (14 buts) et surtout 147 de Regionalliga (34 buts), la D4 locale, un championnat dont il a remporté la poule Südwest en 2019 avec Mannheim, avec qui il a également soulevé en 2020 l’autre trophée de sa carrière, la Baden Landespokal (la coupe régionale du Bade-Wurtemberg).
Sandhausen, un pari manqué
Quitter Waldhof Mannheim pour Sarrebruck en 2020 ne lui, en revanche, pas totalement réussi. Auteur de 5 réalisations en D3 en 2020/2021, et de seulement 2 lors de la phase aller la saison dernière, l’attaquant a quitté les Bleu et noir en janvier dernier pour retenter sa chance en D2, à Sandhausen, qui lui a alors offert un contrat de six mois.
Un pari manqué : apparu 12 fois en 2. Bundesliga mais jamais comme titulaire, le numéro 14 des Roud Léiwen n’a ni marqué, ni été prolongé par son club, malgré le maintien de ce dernier. C’est donc un Maurice Deville revanchard, et désireux de conserver les faveurs du sélectionneur national Luc Holtz qui pose ses valises du côté du stade Alphonse-Theis, quelques semaines après avoir fêté ses 30 ans. Et un nouveau renfort de choix que vient d’enregistrer l’équipe entraînée par Pascal Carzaniga, assurément.
Simon Butel