Pour avoir une chance de nager l’après-midi, les nageurs luxembourgeois devront battre des records nationaux.
C’est le dernier rendez-vous d’une saison interminable. Et c’est dans l’un des temples de la natation, à Rome, que se retrouve une partie des meilleurs nageurs du continent à partir d’aujourd’hui pour les championnats d’Europe. Côté luxembourgeois, ils sont presque tous là à l’exception de Ralph Daleiden, qui s’apprête à rejoindre sa nouvelle université américaine des Wildcats de l’Arizona. Certaines pointures internationales, par exemple les Français Florent Manaudou ou la jeune pépite Léon Marchand pour ne citer qu’eux, manqueront également à l’appel.
Pour les Luxembourgeois, il s’agit donc de terminer sur une bonne note une saison très particulière avec déjà des championnats du monde il y a quelques semaines à peine, du côté de Budapest. Depuis, il y a eu les championnats nationaux et directement après, les six nageurs concernés par Rome ont rallié Belek, en Turquie, pour effectuer un stage de préparation en vue du rendez-vous romain.
Henx veut y croire
Après cette prépa sous le soleil de Turquie, Julie Meynen, Monique Olivier, Julien Henx, Max Mannes, Pit Brandenburger et Rémi Fabiani sont prêts à entrer en lice, à partir d’aujourd’hui. Premier à se mettre à l’eau, Julien Henx rêve d’une demi-finale. Même s’il sait qu’il lui faudra aller vite.
Très vite : «Je me sens bien. La piscine est super, beaucoup de records du monde y ont été battus en 2009. Je suis 22e sur le papier et j’aimerais bien améliorer ce classement pour me hisser en demi-finale. Ce ne sera pas évident, il ne faudra pas se louper, partir vite et ne pas commettre d’erreur.» Et d’ajouter : «Je pense qu’il faudra nager aux alentours de 23″40.» Pour rappel, son record national est de… 23″55. En clair, il devra tout simplement l’exploser pour espérer atteindre cet objectif élevé.
L’entraîneur fédéral, Christophe Audot, sait d’ailleurs que la tâche de ses nageurs sera ardue : «Clairement, les records personnels et nationaux seront les objectifs individuels. Concernant une demi-finale, ce serait bien sûr très chouette à vivre, mais on n’est pas en mesure de maîtriser ce que feront les autres. Sachant que sur les start-lists, on se situe entre les 25e et 40e places, on va d’abord devoir se concentrer sur notre performance», confie le technicien.
Outre Julien Henx, la première journée marquera également l’entrée en lice de Monique Olivier, sur le 100 m nage libre. Sans pression : «On a eu un très bon camp d’entraînement à Belek. Je me sens bien et je me réjouis d’être à Rome. Prête à prendre du plaisir. J’arrive avec un état d’esprit ouvert, sans véritable attente en termes de chrono. Avec le covid (NDLR : qu’elle a contracté juste avant les championnats du monde, auxquels elle a dû renoncer) ça n’a pas été la plus facile des saisons. Donc j’ai décidé de nager pour le plaisir et d’apprécier le moment.»
Rémi Fabiani et Pit Brandenburger entreront en lice le lendemain, sur le 100 m nage libre alors qu’il faudra attendre dimanche pour voir Max Mannes et que Julie Meynen ne fera son apparition en individuel que le lundi. À noter également que pas moins de trois relais seront engagés à Rome, deux relais messieurs et un relais mixte.
Le programme
Aujourd’hui : Julien Henx (50 m pap), Monique Olivier (100 m nage libre)
Demain : Rémi Fabiani, Pit Brandenburger (100 m nage libre),
Samedi 13 août : Monique Olivier (200 m nage libre)
Dimanche 14 : Max Mannes et Pit Brandenburger (200 m nage libre), Rémi Fabiani (50 m dos), relais 4×100 m nage libre
Lundi 15 : Julie Meynen (50 m nage libre), relais mixte 4×100 m nage libre
Mardi 16 : Max Mannes (100 m dos), Julien Henx et Rémi Fabiani (50 m nage libre)
Mercredi 17 : Monique Olivier (400 m nage libre), Pit Brandenburger (400 m nage libre), relais 4×100 m 4 nages